Préfecture de Meurthe-et-Moselle
L’activité économique tient bon en Meurthe-et-Moselle
L’activité économique en Meurthe-et-Moselle tient bon même si certains signes avant-coureurs sont à scruter de près. Bilan tiré par Françoise Souliman, la préfète de Meurthe-et-Moselle à l’occasion d’un point la semaine dernière avec les médias locaux.
Jusqu’ici tout va (encore) pas trop mal ! C’est ainsi que l’on peut résumer l’état général de l’activité économique en Meurthe-et-Moselle. «Cela demeure positif ! Nous nous attendions à un trimestre plus mauvais mais c’est une stabilisation qui se dégage notamment dans l’industrie et le bâtiment. Des signes avant-coureurs apparaissent et ils sont à surveiller», assure Françoise Souliman, la préfète de Meurthe-et-Moselle à l’occasion d’un point avec les médias locaux le 22 mai.
Côté positif : les investissements dans les entreprises demeurent présents et apparaissent dans leur ensemble bien orientés. Du côté des défaillances d’entreprises, «nous assistons à une progression mais d’une façon disons soft avec un peu plus de 450 défaillances sur douze mois glissants.»
Gros œuvre en baisse
Le Groupement de prévention agréé (GAP) lancé au début du mois d’avril visant à détecter les difficultés des entreprises et les aider à réagir, groupement présidé par la CPME 54, n’a géré depuis son lancement que deux dossiers.
«Nous en sommes qu’au début. Une évolution à la hausse est probable. Nous en tirerons les réelles conclusions en septembre.» Reste encore à ce récent dispositif à se faire connaître et à convaincre les chefs d’entreprise en difficulté à actionner ce levier tant qu’il en est encore temps. La médiation des entreprises n’apparaît pas plus sollicitée que cela avec 167 médiations effectuées en Meurthe-et-Moselle depuis la création de la médiation des entreprises en 2010, soit à peine une par mois. À l’échelle régionale, 113 médiations ont été réalisées l’an passé. Côté négatif, le CA des entreprises est en baisse de près de 3 % sur un an. Les exportations en Meurthe-et-Moselle apparaissent toujours à la peine par rapport à la région.
Dans ce climat jugé stable, des indicateurs sont à suivre. «Le gros œuvre dans le bâtiment commence à baisser ce qui aura des répercussions dans les mois à venir sur le second œuvre.» Une donne différente est à relever au niveau régional où la Banque de France assure dans sa dernière note conjoncturelle que le nombre de mises en chantier connaît une nette amélioration, notamment dans le gros œuvre. «Le second semestre nous dira réellement quelle tendance se dessine en Meurthe-et-Moselle.»