Kawtar Bansar, une présidente gonflée à bloc
En janvier dernier, Kawtar Bansar a été élue présidente du Club hôtelier Lille Métropole. A ce moment-là, elle était encore loin de se douter des enjeux et des missions qui l’attendaient pour cette année 2020, rythmée par l’ouverture et la fermeture des hôtels suite à l’épidémie de coronavirus. Zoom sur une présidente résiliente et déterminée.
«Quand je suis arrivée à la présidence du Club hôtelier Lille Métropole en janvier 2020, c’était déjà une période compliquée car on n’était même pas encore sortis de la crise des Gilets jaunes. On était loin d’imaginer ce qui allait nous arriver.» Présidente du Club hôtelier Lille Métropole, Kawtar Bansar vit une première année de mandat difficile. Pour les hôtels, les différentes fermetures administratives ont été autant de petits séismes, et de la préparation de la chambre en passant par les cuisines, jusqu’à la réception, de nombreux emplois sont en jeu. «Tout de suite le poste de présidente a pris une autre densité. C’était en même temps challengeant et stressant car je suis directement entrée dans le vif du sujet. Heureusement que j’étais épaulée par mes prédécesseurs», avoue la présidente de cette association qui regroupe 80 hôtels de la métropole lilloise. Dès la fin du premier confinement, Kawtar Bansar ainsi que les dix membres du bureau ont travaillé d’arrache-pied afin de promouvoir le tourisme dans la métropole lilloise, en lançant notamment l’opération «Un été dans les étoiles». Un projet de nuitées moins cher pour les habitants des Hauts-de-France afin de dynamiser le retour des touristes dans les hôtels. Un projet globalement positif, porté par la dynamique du tourisme local que la France entière a connue cet été.
Un rôle de trait d’union
Désormais, le rôle du Club est tout autre. Sa présidente sert de messagère entre les différentes institutions et les directeurs d’établissements de son association, et souhaite continuer de propager une image positive des hôteliers. «Je fais le relais entre les différentes mises à jour, que ce soit de l’ordre des décrets ou des arrêtés préfectoraux qui peuvent tomber. Je transmets les mises aux normes sanitaires aussi afin d’y voir un peu plus clair», commente-t-elle. Une mission pas toujours évidente en temps de Covid-19, quand, d’une semaine à l’autre, tout peut basculer. «Nous, hôteliers, avons une certaine résilience. Nous allons tout faire pour nous en sortir. Et c’est de mon devoir de trouver des idées afin que l’on puisse s’adapter à cette période inédite.» Un long et dur combat pour les 80 hôtels du Club, tant les soubresauts de l’épidémie et des réglementations qui y sont liées sont difficilement lisibles…