Jugement de Marine Le Pen: "ça ne nous affaiblira pas", assure Aliot (RN)
"Dans tous les cas de figure, ça ne nous affaiblira pas", a estimé lundi le vice-président du Rassemblement national Louis Aliot, quelques heures avant le jugement dans l'affaire des assistants parlementaires européens du FN dans laquelle...

"Dans tous les cas de figure, ça ne nous affaiblira pas", a estimé lundi le vice-président du Rassemblement national Louis Aliot, quelques heures avant le jugement dans l'affaire des assistants parlementaires européens du FN dans laquelle Marine Le Pen joue son avenir politique.
Si le tribunal correctionnel prononçait une peine d'inéligibilité avec exécution immédiate à l'encontre de celle qui domine les sondages pour 2027, "nos électeurs regarderont cela de près, dans tous les cas de figure, ça ne nous affaiblira pas et on sera au combat pour remporter les élections", a expliqué ce proche de la responsable d'extrême droite sur TF1.
Et si cette dernière était empêchée de se présenter à la présidentielle, "il ne fait pas mystère qu'aujourd'hui Jordan Bardella serait le mieux placé évidemment" pour lui succéder, a assuré Louis Aliot, qui risque également une condamnation dans ce dossier.
Si lui-même était frappé d'une peine d'inéligibilité avec exécution immédiate, il devrait démissionner de la mairie de Perpignan, une situation qu'il a "envisagée". Il a expliqué avoir "une candidate" qu'il appuiera "pour qu'elle soit maire".
Mais, a-t-il ajouté, "il n'y a pas d'enrichissement personnel, c'est une affaire de qualification de travail d'un assistant parlementaire pour quatre mois de travail donc j'imagine que les juges tiendront compte aussi de l'individualisation des peines".
Interrogé sur la "sérénité" revendiquée par Marine Le Pen à la veille du jugement, il a estimé qu'"on n'a pas le choix que d'être serein". "On s'adaptera à la décision prise par les juges", a-t-il complété, promettant que la cheffe de file des députés frontistes "se battra en appel quoiqu'il arrive".
"Quelqu'un qui est empêché de se présenter à une élection par les juges, ça pose quand même un problème de fond sur la séparation des pouvoirs, le contrôle des juges sur la démocratie", a-t-il conclu.
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