Métiers
Journées du numériques à Saint-Quentin
Les Journées du numérique sont l’occasion de découvrir les formations et métiers de demain au travers d’ateliers ouverts à tous. Durant deux semaines à Saint-Quentin, les visiteurs ont pu manipuler des imprimantes 3D, travailler un projet numérique en mode collaboratif, échanger avec des chefs d’entreprises et des professionnels de la formation.
Portées par le Greta Aisne et la Région, les Journées du numérique ont animé durant deux semaines les salles du musée des Beaux-arts Antoine-Lecuyer à Saint-Quentin où des ateliers autour des formations liées au numérique ont été mis en place. « Ce rendez-vous, ouvert à tous publics, a vocation à donner l’envie de se lancer dans le numérique par le biais de la formation à l’emploi, déclare Francisca Matis, conseillère en formation continue au Greta Aisne avant d’ajouter : Il y a des solutions en termes de formation. » Des formations et des emplois à la clé !
Les enjeux de la 3D
Infographiste à la base, Said Gnoug a créé sa société SG designer en 2019, après une formation à la 3D. Aujourd’hui ce dernier réalise des documents 3D pour des entreprises qui investissent dans de gros projets : « Chaque corps de métier a sa propre maquette, l’idée est de coordonner l’ensemble pour anticiper les conflits, cela afin d’éviter d’avoir à démonter et remonter des installations, c’est un gain de temps et d’argent. Et puis c’est aussi une facilité d’opérer sur les chantiers en visualisant les travaux sur une tablette, l’utilisateur a une vision très précise des travaux, et peut anticiper toutes les phases du chantier. »
Être visible sur Internet
Lucile Cayet a intégré l’antenne d’EuraTechnologies de Saint-Quentin où elle est accompagnée dans le développement de sa start-up Produit pour toi. Diplômée en biologie cellulaire, ayant travaillé dans l’industrie cosmétique, la jeune entrepreneuse propose un produit écoresponsable, en termes de contenu mais aussi de contenant.
Quel rapport entre les produits cosmétiques et le numérique ? La création du site Internet. La période de confinement « est venue bousculer la dynamique », raconte Lucile Cayet qui en a profité pour apprendre « à communiquer différemment ».
Autodidacte dans le domaine du numérique, la jeune femme confie avoir travaillé seule, sur son temps personnel, pour créer son site. « Ce fut long et fastidieux », reconnaît cette dernière qui précise que « s’il en avait eu le temps, elle aurait préféré travailler la question du numérique plus tôt ».
Aujourd’hui, Lucile Cayet a décidé de faire appel à des codeurs pour améliorer sa visibilité sur Internet. La directrice d'EuraTechnologies, Luminata Kanho, a témoigné des difficultés des entrepreneurs à recruter dans le domaine, et donné ce conseil : « Si vous aimez créer, allez-y ! »