Energie renouvelable

Isowatt installe sa base Grand Est à Villers-lès-Nancy

Acteur majeur dans le domaine du photovoltaïque, originaire d’Auvergne-Rhône-Alpes, Isowatt (filiale du groupe Auraliance) vient d’annoncer son ancrage dans le Grand Est en installant son agence régionale à Villers-lès-Nancy sur le technopôle de Brabois. La conquête du marché régional autour des cinq grosses zones urbaines, dont Nancy et Metz, peut commencer.

© Isowatt «La Région Grand Est avec ses cinq grosses zones urbaines dont Nancy et Metz, s’affiche comme un potentiel de développement certain», assure Benjamin Martineau, le dirigeant du groupe Auraliance et de sa filiale Isowatt Grand Est.
© Isowatt «La Région Grand Est avec ses cinq grosses zones urbaines dont Nancy et Metz, s’affiche comme un potentiel de développement certain», assure Benjamin Martineau, le dirigeant du groupe Auraliance et de sa filiale Isowatt Grand Est.

«Nous sommes les couteaux suisses du photovoltaïque. Nous pouvons aussi bien poser cinq panneaux solaires pour les particuliers que 170 000 pour les industriels.» Benjamin Martineau, le dirigeant du groupe Auraliance a le sens de la formule choc pour annoncer l’installation de sa filiale Isowatt dans la région. Ce spécialiste du photovoltaïque vient d’ouvrir son entité Grand Est du côté de l’allée de Longchamp à Villers-lès-Nancy sur le technopôle de Brabois. 

«C’est une position centrale, idéalement desservie, qui va nous permettre de rayonner rapidement sur la région», assure Yohan Martinez, le responsable de cette nouvelle agence. Une dizaine de collaborateurs devraient être recrutés sur le premier semestre 2024. Créée en 2007 en région Auvergne-Rhône-Alpes, Isowatt est également présente depuis 2021 en région Occitanie à Bessan dans l’Hérault. 

«Après le Grand Est, dans le courant du premier semestre, nous devrions également être présents dans l’Ouest de la France», assure Benjamin Martineau. «Notre objectif est de nous développer à la fois en BtoC et en BtoB.» Le marché de l’entreprise (industriel et tertiaire) s’affiche comme la cible principale des professionnels.


Autoconsommation collective

«La Région Grand Est avec ses cinq grosses zones urbaines dont Nancy et Metz, s’affiche comme un potentiel de développement certain», continue le dirigeant du groupe Auraliance qui entend atteindre les 60 M€ de chiffre d’affaires cette année. «L’ancrage régional est une nécessité histoire de renforcer notre proximité avec nos clients. Leur accompagnement se fait de A à Z pendant toute la durée du projet.» Un accompagnement notamment en matière d’autoconsommation aussi bien pour les particuliers que pour des parcs d’activités

«L’autoconsommation collective est un pilier de la transition énergétique. Elle est au cœur de l’évolution vers un monde plus durable et écoresponsable. Cette pratique permet aux propriétaires de centrale solaire (particuliers, entreprises, collectivités) de devenir producteur d’électricité verte en revendant leurs watts non consommés et non stockés à des clients situés proches d’eux. Le principe consiste à mutualiser l’énergie solaire produite localement pour miser sur un usage plus efficace et équitable de cette ressource.» Isowatt assure proposer les meilleures solutions énergétiques aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels : photovoltaïque de la petite à la grande puissance, ombrières de parking mais également batteries de stockage ou encore des pompes à chaleur.

L’agence Grand Est d’Isowatt est pilotée par Yohan Martinez (à gauche). Une dizaine de collaborateurs devraient être recrutés sur le premier semestre.




Un marché en plein boom

Plus de 3 gigawatts de centrales photovoltaïques raccordés en France l’an dernier ! C’est l’estimation faite dans la 49e édition de l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque publié par le groupe de réflexion France Territoire Solaire. «Depuis que l’énergie solaire photovoltaïque a commencé à se déployer en France à la fin des années 2000, jamais la capacité des nouvelles installations raccordées n’avait atteint un tel volume. Un chiffre remarquable lorsqu’on le compare au volume annuel moyen raccordé sur la décennie 2011-2022, de l’ordre de 900 MW par an», assure Antoine Huard, le président de France Territoire Solaire. «Cette performance ne doit pas inciter à l’euphorie, quand on la met en perspective avec le rythme de déploiement annuel de nos voisins, qu’il s’agisse de l’Allemagne (14,1 GW en 2023), des Pays-Bas (4,1 GW) ou de l’Espagne (8,2 GW). Face à des besoins croissants et massifs d’électricité sous l’effet combiné de la réindustrialisation et de l’électrification des usages, la montée en puissance des nouvelles capacités renouvelables en général et solaires en particulier, devient une nécessité absolue. Mais un rythme de 3 GW par an ne suffira pas.»


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