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Insertion professionnelle : Envie Nord ouvre un atelier à Itancourt

En janvier, Envie Nord ouvre un atelier de réparation d’appareils électroménagers. 33 emplois seront créés à terme.

Recycler des appareils et accompagner des personnes vers la réinsertion professionnelle sont les deux objectifs de l’entreprise.  (© Envie Nord)
Recycler des appareils et accompagner des personnes vers la réinsertion professionnelle sont les deux objectifs de l’entreprise. (© Envie Nord)

Les projets ne manquent pas au sein d’Envie Nord, entreprise d’insertion professionnelle, filiale du groupe Vitamine T. « Nous sommes aujourd’hui une centaine de personnes et nous espérons doubler notre taille d’ici à la fin de l’année 2022 », explique Patxi Elichiry, directeur d’Envie Nord. L’antenne régionale du réseau Envie possède quatre ateliers de remise en état et de vente d’électroménager à Lomme (59), Raismes (59), Tourcoing (59) et Amiens (80). Un atelier ouvrira en janvier prochain à Itancourt (02), suivi par des établissements à Saint-Quentin, Hénin-Beaumont (62) et Pierrefitte (93).

30 à 50% moins chers

« Les travaux pour aménager nos locaux, dans les anciens bâtiments de Nestlé, à Itancourt, vont bientôt démarrer », se réjouit Patxi Elichiry. Dans un premier temps, les 1 500 m2 seront réservés aux ateliers de remise en service d’appareils électroménagers. « Les gens pourront acheter en click and collect sur Leboncoin ou Facebook. Nous pourrions ouvrir la partie boutique au printemps selon la façon dont les choses se dérouleront. »

L'entreprise devrait employer 25 personnes sur son site d'Itancourt. (© Envie Nord)

Dans le cadre de l’éco-taxe, les réfrigérateurs, lave-vaisselle et autres appareils usagés sont récupérés auprès de grandes enseignes. « Nous sélectionnons les appareils réparables ou intéressants pour les pièces détachées », précise le directeur régional. Après remise en état, ils sont vendus 30 à 50% moins chers que dans le commerce, avec une garantie et une possibilité de livraison dans un rayon de 30 kilomètres.

Pour assurer toutes ces missions : de la livraison à la vente, en passant par la réparation, 25 personnes en insertion, et 8 encadrants devraient travailler à Itancourt, fin 2022. « Nous allons commencer avec 4 à 5 personnes en janvier », poursuit le directeur. Parmi les objectifs du projet : recruter 50% de femmes et 10% de travailleurs handicapés.

Lever les freins à l’emploi

Et le responsable de poursuivre : « Nous accompagnons des personnes fragilisées vers un retour à l’emploi : bénéficiaires du RSA, des chômeurs de longue durée par exemple ». Durant leur passage dans l’entreprise, en moyenne autour de 15 mois, les salariés sont formés. Mais ils bénéficient également d’un accompagnement pour résoudre leurs difficultés personnelles, qui sont bien souvent un frein à un retour dans le monde du travail : problème de santé, d’addiction, endettement…

Un travail mené depuis la création de l’association en 1984 à Strasbourg. Au fil des années, les activités se sont étendues. Collecte et traitement de ces déchets électroniques, filière nationale d’économie circulaire autour des dispositifs médicaux… aujourd’hui, une cinquantaine d’entreprises constituent le réseau, affilié au groupe français de structures d’insertion par l’activité économique, Vitamine T. Lequel comptait 4 500 personnes et a réalisé près de 80 millions d’euros de recettes en 2019.