Incendie, accident… BatiFire facilite l’intervention des secours
Basée à Mâcon, BatiFire développe des solutions digitales destinées à améliorer la sécurité des bâtiments et de leurs occupants. Une version gratuite connecte le bâtiment aux services de secours quand une version payante liste les actions à engager pour le maintenir en sécurité.

Un imposant bâtiment d’activité peut être soumis jusqu’à une centaine de points de contrôle. Vérification des extincteurs, installation électrique, chaufferie, suivi des ascenseurs, désenfumage, colonne sèche, colonne humide, amiante, protection environnement, … Autant de normes et de contraintes que les bâtiments doivent respecter mais aussi qui pèsent sur les équipes chargées de leur mise à jour. « Nous permettons aux exploitants de répondre à leurs obligations en temps et en heure. On les guide dans le suivi du bâtiment » explique Jérôme Pauchard, dirigeant de BatiFire. L’entreprise mâconnaise, d’abord bureau d’étude, a imaginé, en 2016, un registre de sécurité sous forme d’application digitale. L’idée de départ est peu à peu devenue une activité à part entière.
Un outil pour les services de secours
BatiFire équipe tous les types de professionnels, mais aussi des bâtiments d’habitation collectifs. « Nous comptons environ 200 clients partout en France, du grand groupe à la PME ou encore des bâtiments comme l’Opéra Bastille. Au total, 5 000 bâtiments s’appuient sur notre solution digitale. » À côté de cette version payante, l’entreprise a donné naissance à BatiFire +, une application utilisée par près de 700 entreprises dans plus de 50 000 bâtiments. « C’est un service solidaire qui permet de délivrer les informations nécessaires aux services de secours afin qu’ils puissent intervenir plus vite. » Connecté aux pompiers notamment, BatiFire + peut contribuer à sauver des vies en transmettant directement les plans d’un bâtiment.

D’autres projets
A côtés de ces solutions, BatiFire continue à développer de nouveaux modules. « Nous travaillons à piloter la sécurité des aires de jeux. » L’entreprise aux 15 salariés planche par ailleurs, en partenariat avec le centre national de préventions et de protection, CNPP, sur un module plan de défense incendie pour les industries à risque ou les gros entrepôts. « Il n’existe pas d’outil digital sur ce point actuellement. »
Pour Aletheia Press, Nadège Hubert