Inauguration de l’antenne de Saint-Saulve/Bruay-sur-l’Escaut
La rentrée des «apprenants» vient de se faire. Ces imposants bâtiments relogent les formations qui étaient à Prouvy-Rouvignies et accueillent aussi l’antenne valenciennoise destinée aux créateurs et chefs d’entreprise.
La rentrée des apprentis – ou plutôt des «apprenants», mot qui désigne les personnes en formation première et en formation continue – a été synchronisée avec l’inauguration des nouveaux locaux, le 10 septembre. Édifiés sur un terrain de 5 hectares, d’une ampleur de 8 000 m2, ils sont situés à Saint-Saulve et Bruay-sur-l’Escaut. Pour cette rentrée, on dénombrait 900 apprenants (dont environ 200 venus des entreprises) et 50 enseignants ou vacataires.
Formations transférées
Lors de la pose de la première pierre en juin 2016, il avait été dit que cette antenne de la Chambre de métiers et de l’artisanat allait accueillir les formations installées jusque-là au CFA de Prouvy-Rouvignies, jugé trop petit et inadapté. C’est fait ! Ces formations sont : coiffure et esthétique, métiers de bouche, vente alimentaire et assistant de vie aux familles. Comme prévu aussi, la mécanique auto est restée là où elle était, à Rouvignies.
Antenne pour les entrepreneurs
Lors des discours inauguraux, ceux d’Alain Griset, président de la CMA (initiatrice et bénéficiaire du projet), de Xavier Bertrand, président de la Région (maître d’ouvrage et principal financeur), ainsi que des maires des deux communes, il a été précisé que le nouveau bâtiment accueillerait également les créateurs d’entreprises artisanales du secteur ainsi que les chefs d’entreprise. Ils y trouveront les offres de services et de conseils de leur chambre consulaire. Les institutionnels partenaires y auront aussi leur place. Même si le montant de l’investissement n’a pas été confirmé, en juin 2016, le coût global avait été annoncé à la hauteur de 38,3 millions avec une part de 20 millions émanant du Conseil régional. Xavier Bertrand a qualifié Alain Griset «d’avocat de la cause de l’artisanat» et affirmé que la Région dépensait plus pour l’artisanat qu’elle ne recevait d’argent de l’Etat dans ce domaine. Pour lui, la cause de l’apprentissage relève de «l’intérêt général» et il n’est pas question, a-t-il assuré, de «faire des économies sur le dos des artisans». Parmi les actions de la Région, il a évoqué notamment les primes accordées aux entreprises qui recrutent des apprentis et le dispositif amiable mis en place pour faire face aux cas de désaccord entre un apprenti et son patron. Cela permet, a-t-il notamment souligné, d’éviter les prud’hommes.