Immobilier de bureaux : Nancy et Metz en bonne position

Hausse successive des volumes de transactions au premier semestre 2021 par rapport à 2019 et 2020 sur le marché de l’immobilier de Nancy et Metz. C’est ce qui ressort de l’enquête publiée fin juillet par BNP Paribas Real Estate.

D’après la dernière enquête de BNP Parisbas Real Estate sur le marché régional de bureaux, Nancy et Metz se distinguent par des hausses successives de leurs volumes de transactions au cours du premier semestre.
D’après la dernière enquête de BNP Parisbas Real Estate sur le marché régional de bureaux, Nancy et Metz se distinguent par des hausses successives de leurs volumes de transactions au cours du premier semestre.

21 000 m² d’offres disponibles à Nancy et 18 000 m² à Metz et des volumes de transactions au premier semestre 2021 jugées en hausse par rapport à 2019 et 2021 ! Constat établi par BNP Real Estate dans son enquête sur le marché régional des bureaux parue fin juillet. «Ce marché reprend des couleurs au premier semestre 2021», peut-on lire dans cette enquête. Sur les 17 villes étudiées, «ce sont près de 730 000 m² qui ont été commercialisés soit un volume en nette hausse (+ 35 %) par rapport au premier semestre 2020. Néanmoins, le volume de transactions affiche un retrait de - 24 % par rapport au volume record enregistré en 2019 à la même période.» Au premier semestre de cette année, Grenoble, Strasbourg, Nancy et Metz semblent se distinguer avec des hausses successives de leurs volumes de transactions.


Résilience dans les régions

«Ces chiffres sont très rassurants et nous sommes confiants car les régions démontrent leur résilience», assure Jean-Laurent de la Prade, directeur général adjoint en charge des Régions chez BNP Paribas Real Estate. Trois raisons à cette donne. «Premièrement, la demande est en forte augmentation à la fois par un effet de rattrapage et grâce à de nombreux projets qui étaient gelés et aujourd’hui actifs. Deuxièmement, les principales métropoles régionales sont particulièrement solides tant en croissance de PIB que d’emplois.» Et troisièmement : «les régions s’affichent comme de vraies solutions boostées par la crise sanitaire, de réduction de coûts pour les entreprises tout en répondant aux aspirations des nouvelles générations souhaitant concilier équilibre entre vie professionnelle et personnelle.»