Il va y avoir du sport
Année olympique oblige, le sport s’invite un peu partout et ses sacro-saintes valeurs deviennent paroles d’évangile. La sphère entrepreneuriale n’échappe pas à la règle. Le 16 mai à l’Arsenal de Toul, l’association Paroles d’entreprises organise une soirée autour du nageur et médaillé olympique Alain Bernard.
Fil rouge annoncé : Champion olympique, l’entreprise d’une vie. Une rencontre où les parallèles entre chef d’entreprise et sportif de haut niveau sera, de nouveau mis en avant. Passion, objectif à atteindre, détermination, rigueur, prise de risques, gestion du stress, esprit d’équipe, capacité à apprendre de ses échecs, relever des challenges, les points communs sont connus et souvent dispensés par tous les bons (et moins bons) consultants en ressources humaines.
Sportif de haut niveau - chef d’entreprise : même combat ! La rencontre touloise de la mi-mai marque, sans aucun doute, le début d’une longue série dans la région. Certaines ont déjà eu lieu mais il apparaît certain que ce type d’événements devrait se multiplier au fur et à mesure que la flamme olympique avance à travers l’Hexagone (du moins pour les départements qui ont déboursés 180 000 euros pour la voir passer).
L’intérêt du sport-santé n’est plus à faire, c’est une quasi-certitude pour le bien-être général. Mais quid réellement du sport de compétition à outrance hormis pour celles et ceux dont c’est le métier ? La petite musique enclenchée il y a quelques temps par le président de la République, Emmanuel Macron, sur le fait de pratiquer 30 minutes de sport et d’activités physiques par jour, entend faire son chemin jusqu’au début des Jeux Olympiques de Paris le 26 juillet.
La flamme est déclarée. Les adeptes de l’effort physique et mentale et des plaisirs de repousser ses limites sont aux anges et vont pouvoir mettre en avant les formidables bienfaits d’une pratique sportive version compétiteur. Les autres ? Ils pourraient bien s’y mettre, ou pas...