"Il n'y aura pas de hausses d'impôts", notamment pour les entreprises, assure Borne devant le Medef

La Première ministre Elisabeth Borne a assuré lundi devant l'université d'été du Medef qu'"il n'y aura pas de hausse d'impôts"...

Le président du Medef Patrick Martin et la Première ministre Elisabeth Borne lors la Rencontre des entrepreneurs de France (REF), à l'hippodrome de Longchamp, le 28 août 2023 © Emmanuel DUNAND
Le président du Medef Patrick Martin et la Première ministre Elisabeth Borne lors la Rencontre des entrepreneurs de France (REF), à l'hippodrome de Longchamp, le 28 août 2023 © Emmanuel DUNAND

La Première ministre Elisabeth Borne a assuré lundi devant l'université d'été du Medef qu'"il n'y aura pas de hausse d'impôts", notamment pour les entreprises.

"Certains craignent que les entreprises soient davantage taxées" mais "il n'en est pas question", a précisé la cheffe du gouvernement après un discours du président du Medef Patrick Martin, qui a dénoncé le projet gouvernemental de reporter la suppression d'un impôt de production.

Elisabeth Borne a voulu rassurer les patrons en défendant la politique de l'offre, qui s'est traduite par les baisses d'impôts et de charges pour les entreprises. 

Cette politique "marche, ce n’est pas maintenant que nous allons changer de cap, il n’y aura pas de hausses d’impôts", a martelé la Première ministre. "L'instabilité ne fait pas bon ménage avec l’activité d’une entreprise, vous avez besoin de visibilité", a-t-elle reconnu.

Le président du Medef Patrick Martin a affirmé quelques minutes plus tôt que les entreprises, "particulièrement industrielles, ont un impérieux besoin" d'une "suppression immédiate" de la CVAE (Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises) que le gouvernement veut étaler jusqu'en 2027.

"Cette suppression annoncée pour 2024 a été intégrée dans nos business-plans, en terme de décisions d'investissements et d'embauches", a-t-il expliqué.

"On a aujourd'hui un contexte macroéconomique qui est plus incertain que ce qu'on pouvait attendre" et "chacun doit prendre sa part", a justifié Elisabeth Borne, qui a confirmé la disparition progressive de la CVAE et sa suppression "le plus tôt possible" en fonction de l'état des finances publiques. 

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