Gaz vert
Hauts-de-France : Engie, un groupe au cœur des énergies renouvelables et de récupération
En région, le groupe Engie n’hésite pas à accompagner les collectivités et les entreprises dans leurs projets impliquant des énergies renouvelables et/ou de récupérations. Que ce soit en Picardie ou dans le Pas-de-Calais, les panneaux solaires, les chaufferies biomasses et les éoliennes fleurissent.
Le groupe Engie, premier fournisseur de gaz naturel et d’électricité verte, affiche des ambitions fortes. « Nous nous sommes donnés pour mission de produire 80 GW d’énergies renouvelables d’ici 2030. D’atteindre la production de gaz 100% renouvelable d’ici 2050, en partie, grâce à l’hydrogène. Et de poursuivre sur la voie de la décarbonation des infrastructures énergétiques de nos clients avec comme objectif : +8 GW développés en 2025 », liste Julien Pattin, délégué régional Hauts-de-France au sein du groupe Engie. Grâce à son implication, le groupe aux 57,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021, estime qu’il aura ainsi évité le rejet de 45 millions de tonnes de CO2 d’ici 2030.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, le groupe poursuit sa politique d’investissement dans les projets décarbonés d’énergies renouvelables et de récupérations. Engie, en plus d’être fournisseur d’énergie, est donc régulièrement impliqué dans le financement, la conception, l’exploitation et la maintenance de parc éolien, de chaufferie biomasse ou encore de puits géothermique… « Nous sommes très présents à l’international comme en région, car chez Engie, nous sommes persuadés que les énergies de demain seront locales », poursuit le délégué régional Hauts-de-France.
De grands projets à Amiens…
Ainsi, pour donner un exemple concret : sur le territoire picard, la conception, la réalisation et l’exploitation du réseau de chaleur de la ville d’Amiens sont gérées par les équipes d’Engie. « Le réseau de chaleur d’Amiens est assez exemplaire, car il repose sur un mix énergétique diversifié d’énergies locales, fatales et renouvelables, lance Julien Pattin, avant de poursuivre : En effet, il bénéficie en priorité de l’énergie récupérée dans les eaux usées de la station d’épuration d’Ambonne. La valorisation de ces flux énergétiques se fait par voie thermodynamique grâce à la mise en place de cinq pompes à chaleur qui produisent une eau à 80°. Enfin deux chaudières biomasse complètent le mix EnR&R. » Les deux chaudières biomasses sont alimentées grâce à du bois sourcé localement. Ainsi, depuis 2020, le réseau de chaleur de la ville d’Amiens est alimenté à 60% par des énergies renouvelables et de récupération.
Pour aller plus loin, en mars dernier, Brigitte Fouré, maire d’Amiens et Frank Lacroix, Directeur général adjoint d’Engie en charge des activités Energy Solutions, entre autres, ont signé la création d’ici 2025 d’une seconde chaufferie biomasse et de 25 nouveaux kilomètres de réseau vertueux. Des nouvelles installations qui bénéficieront à 9 000 équivalents logements supplémentaires. « Il est prévu la construction, l’exploitation et la maintenance d’une nouvelle chaufferie biomasse de 14 MW sur le sud amiénois, confirme le délégué régional Hauts-de-France avant de compléter : Le taux d’énergies renouvelables et de récupération passera de 60 à 72% une fois l’opération terminée en 2025. » Par ailleurs, le premier réseau de froid des Hauts-de-France sera déployé dans la nouvelle Zac Gare la Vallée. Il alimentera sept bâtiments tertiaires à partir d’une source géothermique pour une puissance cumulée de 1 850 kW.
… Et en Hauts-de-France
« Nous avons également remporté un appel à manifestation d’intérêt pour solariser les collèges de la Somme », poursuit le délégué régional. Si le groupe Engie est très présent sur le territoire picard, il l’est dans tous les Hauts-de-France. L’objectif étant de mailler le territoire. « Nous exploitons également la plus grosse centrale ombrière d’Europe qui se trouve à Avrigny, près de Beauvais », assure Julien Pattin. Près de 15 hectares de panneaux solaires ont été posés sur le parking d’un loueur de véhicules. Une aubaine pour la production d’énergies renouvelables.
En effet, si Engie prend part aux projets des collectivités, le groupe n’hésite pas, non plus, à accompagner les entreprises vers la décarbonation. « Dans le Pas-de-Calais, nous allons construire et exploiter une chaufferie biomasse de 20 MGW pour l’entreprise Ingredia », démontre Julien Pattin. Cette chaufferie va permettre au groupe Ingredia, entre autres, de décarboner son process de fabrication du lait. « Nous sommes capables d’investir, de construire et d’exploiter les infrastructures et nos clients se concentrent sur leurs engagements de performances. C’est du clef en main », affirme Julien Pattin
Les projets impliquants des énergies renouvelables et/ ou de récupérations ont tendance à se multiplier. Il faut dire que les lois se durcissent. L’Europe et la France se sont fixées pour objectif : zéro émission de CO2 d’ici 2050. « Il est vrai que les cadres législatifs poussent nos clients à se tourner vers les énergies vertes, mais il n’y a pas que ça. Le contexte actuel, avec les prix des factures énergétiques qui flambent pousse aussi les collectivités et les entreprises à penser autrement », conclut Julien Pattin.
Le groupe Engie, dans les Hauts-de-France, en quelques chiffres :
- 2,7 milliards de chiffre d’affaires.
- 3 300 collaborateurs.
- 4 683 fournisseurs et partenaires en région.
- 18 200 emplois soutenus.
- 2,4 emplois généré pour 1 emploi Engie.
- 600 MW d’éolien soit 600 000 foyers.
- 100 MW de panneaux photovoltaïques soit 20 000 foyers.
- 2 unités de biogaz soit 6 000 foyers.