GRDF voit de plus en plus vert en Meurthe-et-Moselle

Dans la course à la décarbonation, GRDF abat la carte des gaz verts. Avec ces quelque 117 unités de méthanisation, la région Grand Est s’affiche comme la première région productrice de gaz vert à l’échelle nationale. Histoire de sensibiliser les professionnels à son utilisation le label Gaz Vert est décliné pour bon nombre de professions.

Si la méthanisation s’affiche comme le principal moyen de production de gaz vert, GRDF assure accompagner l’émergence de nouvelles technologies comme la pyrogazéification.
Si la méthanisation s’affiche comme le principal moyen de production de gaz vert, GRDF assure accompagner l’émergence de nouvelles technologies comme la pyrogazéification.

Faire de la région Grand Est, la Silicon Valley du biogaz ! Objectif affiché de Brice Febvre, nouveau directeur régional pour les régions Grand Est et Bourgogne Franche-Comté de GRDF. Cela en prend le chemin ! Avec ses 117 unités de méthanisation, la région est aujourd’hui la première région productrice de gaz vert de l’Hexagone. 2 400 GWh de biométhane, énergie 100 % locale et renouvelable, sont produits chaque année.

En Meurthe-et-Moselle, 10 % du gaz utilisé pour se chauffer est déjà du gaz vert. Dès 2030, les gaz renouvelables pourraient représenter 20 % de la consommation de gaz et 100 % d’ici 2050. «La Meurthe-et-Moselle est bien lancée pour atteindre ses ambitions de décarbonation. Depuis 2020, le biométhane a contribué à éviter plus de 78 000 tonnes de CO2.»


Power-to-gaz et pyrogazéfication

Histoire d’accélérer la démocratisation de ces gaz verts, les acteurs gaziers ont développé un label Gaz Vert notamment décliné par métier auprès des professionnels (installateur chauffagiste, bailleur, constructeur, promoteur ou encore agriculteur). «La mention Gaz vert est une manière simple de parler à nos clients de cette nouvelle énergie et de leur proposer la solution de chauffage adaptée», témoignait, mi-octobre à l’occasion d’un point sur le sujet dans le département Pascal Kesler, de Kesler Chauffage de Pulnoy. 

«Le biogaz est une boucle courte de l’énergie. Produit ici et consommé localement, le biogaz alimentera chaque année 70 % des logements de Maxéville», assure, quant à lui, Christophe Chosserot, maire de Maxéville et vice-président de la Métropole du Grand Nancy en faisant référence à l’unité de production de biométhane intégrée à la station d’épuration maxévilloise inaugurée en mai dernier. Si les sites de méthanisation, à l’image de celui installé sur l’exploitation agricole d’Olivier Philippe à Limey-Remenauville, d’autres procédés sont déployés par GRDF à l’image du power-to-gaz et de la pyrogazéification. «L’écosystème existe, le potentiel de production, d’innovation et d’emploi est énorme», assure Briche Febvre. «Le gaz renouvelable est un élément fort du mix énergétique renouvelable régional.»