Grandes vacances, gros travaux...
Sous les pavés, la plage ! Aujourd’hui, dans la cité ducale et l’agglomération nancéienne, c’est plutôt une plage de pavés.
Entre travaux de piétonnisation et le chantier au long court de la ligne 1 du trolleybus (mise en service annoncée par la Métropole du Grand Nancy en septembre 2024), cela tape dans le dur un peu partout de l’avenue du Général Leclerc en passant par l’avenue Foch et la rue Saint-Léon, dans le cœur de ville commercial, des îlots de chantiers en cours accompagnent gentiment les déambulations des visiteurs et des touristes bien présents à cette mi-saison estivale. Sans parler des aménagements en cours sur le plateau de Brabois à l’entrée du CHRU où les travaux du terminus du trolley sont annoncés pour cet automne. Un nouveau genre de tourisme serait-il apparu ? Le tourisme de chantiers ! Blague à part, les opérations aujourd’hui menées entrent dans une vision à long terme de la part de la Métropole du Grand et de la ville de Grand Nancy. «L’ensemble de ces travaux s’inscrivent dans quelque chose de plus large, un plan majeur de mobilité et de végétalisation pour aborder les transformations des décennies à venir», assure sur les réseaux sociaux de la Ville de Nancy, Franck Muratet, adjoint délégué à l’attractivité, au rayonnement, au développement, à l’emploi et l’économie circulaire. «Ce travail que nous menons avec les acteurs du monde économique pour renforcer l’attractivité de la ville est l’une des clés fondamentales pour réussir notre projet de transformation et faire rayonner Nancy.» Une transformation en cours mais qui va encore durer quelques temps. D’autres opérations devraient s’ajouter à celles déjà engagée à l’image d’une Opération de revitalisation du centre-ville (ORT) de Nancy menée avec la Métropole du Grand Nancy et l’État pour tenter de lutter contre les logements vacants. La gêne occasionnée, le manque à gagner mis en avant par bon nombre de commerçants, la colère parfois (souvent), sont les conséquences classiques d’une campagne de travaux conséquentes. De là à les récupérer comme argument politique, il n’y a qu’un pas, déjà franchi par certains. Sur ce point, la guerre des tranchées ne fait que commencer...