Gazettescope

Gazettescope : le lundi, on sourit ?

C’est une rengaine éternelle : chaque lundi matin, c’est le blues. Mais pourquoi ? Comment faire pour que cet après week-end soit pétillant et souriant ? On a tenté la recette.


Gazettescope : le lundi, on sourit ?

Mais pourquoi vous parler du lundi dans cette rubrique du mercredi ? Sans doute pour tenter de vous faire davantage apprécier le prochain lundi. Le lundi, ce fameux lundi. Le premier jour de la semaine a dans nos inconscients mauvaise réputation. Tout le monde, ou presque, le craint. Et pourtant il y a 48 heures à peine, on piaffait d’impatience à l’idée de ce duo samedi-dimanche. On était libéré de notre semaine, prêt à passer du bon temps. Avance rapide. Nous sommes désormais dimanche soir. La grasse matinée nous semble être un lointain souvenir et le lendemain un futur qu’on ose à peine évoquer. On quitte avec nostalgie la fête du samedi soir avec les amis. C’est comme ça, on honnit les lundis ! Maintenant, tous les spécialistes vous le diront. Le fameux blues du dimanche soir, c’est juste naturel. Pour nombre d’entre nous, le lundi matin rime avec stress, boule au ventre, voire mal-être au bureau. Une journée qu’on aimerait zapper de notre emploi du temps. Mais imaginez un seul instant si le lundi n’existait pas. S’il n’y a pas de lundi, pas de week-end. S’il n’y a pas de week-end, pas de détente. Et s’il n’y pas plus de détente, c’est le big bang, un effondrement. Avouons, on ne peut rester en week-end indéfiniment. On finirait par s’ennuyer. Car, au final, on n’a pas trop envie de retrouver un moule parfait de notre corps sur le matelas ou sur le canapé. Le lundi, il faut positiver ! C’est l’occasion de recommencer les choses, de mettre les choses à plat, de les faire différemment. Pas nécessairement de faire plus, mais de faire mieux. Le moment où l’on prend de bonnes résolutions sans pression. Pour s’accorder davantage de temps pour soi, être plus à l’écoute, plus bienveillant, plus indulgent. Pour mettre plus de limites entre nos vies professionnelles et personnelles. Et pour finalement, ce lundi, l’aborder plus sereinement. Le lundi matin, au bureau, on retrouve les collègues et le lien social de l’entreprise. Exit les dépenses déraisonnables du week-end sur internet et ces heures entières en mode mollusque devant la dernière série Netflix. Le monde recommence à tourner. Donc, le lundi, on s’active ! Et le lundi, au final, c’est fait pour travailler. Pour ceux voyant un chat noir roder au-dessus du lundi matin, il faut se dire que le café qui semble mettre trois siècles à couler, l’eau de la douche n'ayant jamais paru être aussi froide ou le dentifrice qui a bien du mal à se déposer sur la brosse à dents, cela peut aussi être le mardi, le mercredi, le jeudi ou le vendredi. Donc, en prévision du lundi 28 mars qui se profile, mettez-vous dans vos starting-blocks. Tel Usain Bolt, on relève fièrement la tête et on se pare d'ardeur et de bonne humeur, prêt à affronter ce grand défi : aimer son lundi.