Stratégie
Fresnoy-le-Grand : Le Bourget diversifie ses produits sous une marque globale
Installée à Fresnoy-le-Grand, Le Bourget - principale entreprise française de collants – était présent au salon du Made in France à Paris. À cette occasion, Son CEO, Thierry Simon a évoqué les projets du groupe.
« Aujourd’hui le collant représente 45% du chiffre d’affaires du Bourget », explique Thierry Simon, président du groupe, présent au Salon parisien Made In France, qui s’est tenu du 9 au 12 novembre derniers. « Le reste se fait par une diversification des produits », continue-t-il. Ainsi, le groupe, installé à Fresnoy-le-Grand et fondé en 1924, propose également une ligne de sous-vêtements et de chaussettes. Une transformation qui a été menée dans les dix dernières années afin de passer « d’une marque de fabricants de collants à une marque de produits d’intimité près du corps, qui est devenue une marque globale ».
Un partenariat avec la start-up Ecollant
Et pour les dix prochaines années, Le Bourget – qui appartient aujourd’hui au groupe italien de mode CSP International – entend également « continuer dans les diversifications tout en allant vers un engagement RSE de plus en plus important », détaille le CEO. Pour y parvenir, trois piliers ont été identifiés : concevoir des produits inclusifs, meilleurs pour les consommateurs et la planète. Enfin, dans ce processus, l’entreprise veut intégrer toutes les parties prenantes dans ce projet.
Dans ce contexte, Le Bourget a récemment noué un partenariat avec la start-up Ecollant – située dans l’Yonne –, « qui travaille sur le recyclage de déchets de productions et de produits de seconde main », explique Thierry Simon. Le Bourget fournira ses déchets pré ou post industrialisation à Ecollant pour alimenter ses phases de recherche. La start-up développe des procédés pour séparer le polyamide de l’élasthanne et en faire de nouvelles bobines de fil. Lesquelles seront réutilisées pour produire des collants et autres textiles.
Une approche pédagogique
Pour Thierry Simon, il est clair qu’« aujourd’hui, le consommateur est de plus en plus averti. Il croit au made in France. Mais il faut aller vers lui pour lui expliquer, de façon pédagogique, qui nous sommes et ce que nous faisons ». Et le MIF, comme d’autres événements de ce type, est une occasion incontournable pour faire ce travail estime le responsable. « Nous avons vu, sur notre stand, deux fois plus de monde que l’année dernière »,
se réjouit-il. Une excellente nouvelle pour l’entreprise qui développe sa production française avec des investissements dans son usine située dans les Cévennes.