Formations au CAP et représentation consulaire

A Caudry, non loin de la gare, le vaste chantier de l’Université régionale des métiers de l’artisanat (URMA) se poursuit et même se termine. Sa mise en service est en effet prévue en septembre et la directrice, Sophie Devlieger, venue d’une intercommunalité de l’Avesnois, prépare la rentrée.

Le bâtiment en chantier à Caudry tel qu’il apparaissait au début de l’été. Capacité théorique en apprentis : 416.
Le bâtiment en chantier à Caudry tel qu’il apparaissait au début de l’été. Capacité théorique en apprentis : 416.
D.R.

Le bâtiment en chantier à Caudry, tel qu’il apparaissait au début de l’été. Capacité théorique en apprentis : 416.

Ce bâtiment de quelque 7 000 m2, construit sur 4 ha, rappelle Vincent Minier, secrétaire général adjoint de la Chambre de métiers et de l’artisanat de région, accueillera la représentation locale de la Chambre (pour l’instant à Cambrai) ainsi qu’un centre de formation par apprentissage dans des métiers du niveau CAP. Ces métiers, ce sont la boulangerie, la pâtisserie, la coiffure, la fleuristerie, la maçonnerie, la peinture…

Cet automne, quelque 150 premiers apprentis, en formation initiale et donc en 1ère année, devraient être accueillis sur le site. Formation continue et reconversion pour adultes sont prévues mais sans doute pas au démarrage.

Stratégiquement, cette URMA sera la dixième antenne d’une Chambre devenue régionale au 1er janvier 2011. «Ça reste un cas rare en France puisque trois régions ont opté pour la fusion : l’Alsace, la Bourgogne et le Nord-Pas-de-Calais.” A écouter Vincent Minier, cette réalisation, outre de doter l’arrondissement de Cambrai (et le sud du Nord) d’un équipement dont il ne disposait pas, s’inscrit maintenant dans une dynamique entamée avec le Conseil régional dans le but de créer une filière. Coût affiché de ce projet : 23 900 000 euros (dont 19 120 venant du Conseil régional et de l’Etat).

Les entreprises (de moins de dix salariés) et artisans du Cambrésis devraient bénéficier du nouvel équipement. En 2012, ils étaient 1 924, répartis en quatre secteurs : métiers de bouche (217), fabrication (372), bâtiment (724), services (611).

Bernard KRIEGER