Formasup Hauts-de-France : «l’alternance est un vrai levier d’intégration»
Depuis 1992, Formasup, Centre de Formation d’Apprentis de l’Enseignement Supérieur, a pour vocation d’accélérer le recrutement des jeunes dans les entreprises. Basés à Villeneuve-d'Ascq, les 45 formateurs du réseau Hauts-de-France prônent l’alternance. Grâce à leur catalogue de collaborations, ce sont 12 000 étudiants à terme pour la rentrée 2022-2023.
Recruter, accompagner, conseiller, voici la devise de Formasup Hauts-de-France, premier Centre de Formation d’Apprentis de l’Enseignement Supérieur (CFA) sur le territoire. À l’heure où l’apprentissage est devenu un mode de formation d’excellence, selon Patrice Pennel, Président Medef Hauts-de-France, le groupe se charge de faire le lien entre les écoles et les entreprises.
Fort d’un vaste réseau de grandes écoles et universités réparties sur l’ensemble de la région, l’organisme enregistre pour cette rentrée 12 000 apprentis à terme, issus de 455 parcours de formation du bac +2 au bac +5 et niveau bac +3 pour les BUT. Et ce dans 17 domaines d’activité à savoir l’ingénierie, l’urbanisme et la construction, le commerce, la communication et bien d’autres encore.
«Nous avons démarré l’année avec 800 jeunes sans contrat mais au cours de l’année ils en ont tous obtenu un», explique Frédéric Sauvage, directeur Formasup Hauts-de-France. Une aubaine également pour les entreprises : «cette démarche aide les entreprises en difficulté pour trouver des compétences. C’est un véritable vivier pour elles et peut être aussi pour les PME et les TPE qui ont moins de capacités pour former», poursuit-il. Avec l’aide de ses différents partenaires, le centre de formation aspire à soutenir des valeurs telles que l’égalité des chances, l’entrepreneuriat et le développement de la pédagogie de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur.
Les actions menées
Partenaire de l’APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres), et du MEDEF, le CFA participe à des événements de rencontre, notamment les salons et job dating. Dernièrement, à l’Inria, une cinquantaine de candidats à l’apprentissage ont échangé avec les vingt entreprises recruteuses présentes. «Nous mettons beaucoup de moyens en œuvre pour rapprocher les jeunes des entreprises», affirme Frédéric Sauvage.
«Quantitativement et qualitativement l’alternance est un vrai levier d’intégration, et la qualité de l’emploi proposé est certainement plus en lien avec leur parcours de formation. Cela permet aux jeunes de ne pas avoir besoin de s’orienter vers ce que l’on appelle les jobs alimentaires», complète Valérie Fenaux, déléguée régionale APEC Hauts-de-France. Outre ces espaces d’échanges, des conseillers Formasup et de l’APEC épaulent des étudiants individuellement dans leur(s) démarche(s).
Pour cela, des ateliers de mise en situation d’entretien sont organisés. L’idée est de les aider à maturer leurs envies, et de faire en sorte que leur projet correspond à leur parcours de formation et aux compétences entrepreneuriales. «Même si c’est un chemin ardu, tous les jeunes de nos réseaux trouvent un contrat d’apprentissage dès lors que leur projet est à peu près bien construit», témoigne le directeur. Pour les années à venir, Formasup aspire à chaperonner davantage l’ensemble des tuteurs pour assurer aux jeunes le meilleur suivi possible.