Parc d’Activités de la Verte Rue, à Bailleul

Focus Industrie inaugure son nouveau bâtiment de 1 200 m²

Bureau d’ingénierie industrielle, Focus Industrie a inauguré ses nouveaux locaux sur le Parc d’Activités de la Verte Rue, à Bailleul. Investi en avril après 9 mois de travaux, le nouvel outil de travail est propice à accélérer la croissance de l’entreprise sur un marché porteur du fait, notamment, de «la réindustrialisation de la France» dixit Antoine Chantry, son dirigeant.

Antoine Chantry, dirigeant de Focus Industrie.
Antoine Chantry, dirigeant de Focus Industrie.

Fondée en 1994, à Bailleul à quelques encablures de son nouveau bâtiment, avec comme point de départ la fabrication de pulvérisateurs dédiés à la protection contre les incendies en milieu industriel, la société est reprise en 1996 par Antoine Chantry. La concrétisation d’une envie de longue date pour notre ingénieur de formation. «J’ai toujours eu l’envie de reprendre une entreprise, sans brûler les étapes. Il y a eu une connexion avec les anciens dirigeants… c’est le premier projet de reprise que j’ai étudié, il collait avec mes attentes et aujourd’hui je ne regrette absolument pas».

Des passionnés de mécanique 

Désormais, l’activité de Focus Industrie se structure autour de trois domaines. L’incendie, tout d’abord, qui représente 30% de son chiffre d’affaires, avec une gamme permettant de couvrir les principales applications comme le refroidissement de réservoirs d’hydrocarbure, les rideaux d’eau, la protection équipement ou encore la protection des navires de la Marine Nationale. «La conception et la finition des produits sont réalisées ici, la fabrication est quant à elle sous-traitée à nos partenaires». L’entreprise nordiste intervient également sur le domaine de la tuyauterie, 10% de son chiffre d’affaires à ce jour, en tant que distributeur de tubes et d’accessoires rainurés de la marque Quikcoup, une méthode d’assemblage utilisée pour les réseaux incendie et de chauffage, ventilation et climatisation.

Et enfin la mécanique qui représente 60% de son activité grâce à une offre complète. Focus Industrie propose en effet des services de conception, fabrication et clé-en-main, de la pièce mécanique unitaire jusqu’à la machine spéciale avec automatisme. «Historiquement, nous travaillions sur plan. Lors de la reprise de l’entreprise, j’ai lancé notre bureau d’études pour pouvoir proposer à nos clients des pièces et des machines spécifiques, conçues sur-mesure pour répondre à leurs besoins. La conception, l’assemblage et la finition se font ici, pour la fabrication nous collaborons avec un écosystème local, des entreprises du territoire qui ont toutes un savoir-faire bien spécifique dans la fabrication de telle ou telle pièce. Nous sommes des passionnés. Dès qu’il y a de la mécanique, on y va ! Et nous sommes en mesure de répondre à beaucoup de demandes».

Bien-être, développement durable… et croissance 

Tous types d’industriels sollicitent ainsi l’expertise de Focus Industrie, à l’instar de Décathlon, Atlantic, Versalis ou Siemens Mobility dont le bureau d’ingénierie industrielle est «un fournisseur stratégique depuis longtemps. Nous fabriquons par exemple des supports d’antenne pour les métros automatiques et, plus récemment, un système anti-déraillement». Pour répondre à la croissance de son activité, l’entreprise et ses 11 collaborateurs ont donc investi en avril dernier un nouveau bâtiment sur le Parc d’Activités de la Verte Rue, à Bailleul. Sur 1 200 m², dont 700 m² d’ateliers, il a été pensé pour améliorer les conditions de travail. «Le bien-être des collaborateurs est crucial pour le bon fonctionnement de l’entreprise : efficacité, ambiance, créativité, cohésion… nous avons créé un véritable lieu de vie !».

Avec un éclairage 100% LED, une cuve de récupération des eaux pluviales ou encore un système de chauffage par pompe à chaleur, ce nouveau bâtiment se veut également plus respectueux de l’environnement. Et se positionne comme un atout de poids pour permettre un développement constant de l’activité de Focus Industrie sur les 15 prochaines années et accueillir une trentaine de salariés à terme. «Le rachat de l’entreprise a nécessité un emprunt sur 7 ans… nous allons donc retrouver de la capacité d’investissement l’année prochaine et pouvoir passer la seconde ! Il y a du potentiel, le marché est porteur d’autant plus avec la réindustrialisation de la France. Les perspectives sont intéressantes sur les Hauts-de-France, comme sur d’autres régions sur lesquelles nous ne sommes pas présents pour le moment… mais pour être honnête, je n’ai pas de plan précis à ce jour». À suivre…