Fisac à Beauvais : plus de 3,6 millions pour le commerce et l’artisanat

Entre 2005 et 2012, plus de 3,6 millions d’euros ont été injectés dans le tissu commercial et artisanal de la ville-préfecture par le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce. Une aide significative qui devrait être poursuivie pour les communes de l’agglomération du Beauvaisis.

Animations commerciales, aides à la rénovation et à la mise aux normes accessibilité, le Fisac a soutenu le dynamisme du commerce et de l’artisanat beauvaisiens.
Animations commerciales, aides à la rénovation et à la mise aux normes accessibilité, le Fisac a soutenu le dynamisme du commerce et de l’artisanat beauvaisiens.

 

Animations commerciales, aides à la rénovation et à la mise aux normes accessibilité, le Fisac a soutenu le dynamisme du commerce et de l’artisanat beauvaisiens.

Animations commerciales, aides à la rénovation et à la mise aux normes accessibilité, le Fisac a soutenu le dynamisme du commerce et de l’artisanat beauvaisiens.

Présenté par Charles Locquet, vice-président de la communauté d’agglomération du Beauvaisis chargé du commerce et conseiller municipal de Beauvais, le bilan du Fisac mené depuis 2005 est éloquent. Au total, 51 commerçants et artisans ont bénéficié d’une aide pour rénover et rendre accessibles leurs magasins, dont 10 % des commerces de centre-ville. La subvention d’Etat se monte à 1 155 420 euros, l’apport financier de la Ville à 2 502 275 euros, soit un montant global de 3 657 695 euros affectés au dynamisme commercial sur sept ans.
La précédente municipalité avait mené en 1998 une étude pour requalifier l’axe Carnot-Gambetta. Il y apparaissait que le taux de vacance des commerces se montait à 9 %, soit 15 commerces fermés sur les 164 implantés en coeur de ville. « C’est ce qui nous a incités à solliciter le Fisac pour conforter le centre-ville dans son rôle de locomotive pour l’agglomération », se souvient Charles Locquet. L’Union des commerçants et artisans de Beauvais (Ucab) est créée, avec sa première présidente, Marie-Jeanne Gomet, « cheville ouvrière du Fisac » selon le conseiller municipal. Un chargé de mission commerce est recruté pour assurer le suivi des dossiers qui commencent à se concrétiser.
Le Fisac soutiendra alors deux types d’interventions : des actions d’investissements, en matière de rénovation des lieux de vente, d’accessibilité, d’aménagement de parkings ; et des dépenses de fonctionnement comme des animations commerciales, des actions de communication ou encore le financement des diagnostics établis par les chambres consulaires. C’est au cours de la première tranche du Fisac, en 2005 et 2006, que la place des Halles sera réaménagée et des parkings, restructurés ou créés. Parallèlement, 17 boutiques du centre-ville sont rénovées et mises en conformité en matière d’accessibilité. La deuxième tranche (2007-2009) s’ouvre aux quartiers de Voisinlieu et Argentine, avec 13 magasins concernés. La troisième tranche (2009-2012) apportera son concours à 21 boutiques.

Taux de vacance à 4 %
« Ce dispositif a eu des effets positifs, puisque le taux de vacance sur l’axe Carnot-Gambetta est passé de 9 à 4 %, soit 7 commerces fermés au lieu de 15 », souligne Charles Locquet. Sur l’ensemble du centre-ville, ce taux est aussi de 4 %, avec 21 locaux fermés sur les 513 magasins du centre. « Entre 2007 et 2012, 82 commerces ont disparu pour être remplacés par une autre activité, contre 109 entre 1995 et 2000, soit un taux de rotation plus faible », reprend l’élu, soulignant dans le même temps l’arrivée d’enseignes attractives comme Maisons du Monde, Petit Bateau, 1, 2, 3 ou Kookaï. Les trois tranches du dispositif sont maintenant achevées, et un délai de carence de deux ans doit être observé avant de le renouveler. « Mais la ville poursuivra son effort à destination des commerces hors Fisac, et l’Agglomération monte actuellement un dossier Fisac qui devrait être mis en oeuvre sur les 30 communes hors Beauvais dès 2014 », conclut Charles Locquet, confiant dans la dynamique qui sera créée par l’implantation du futur centre commercial du Jeu-de- Paume et, à plus brève échéance, par la réouverture du pont de Paris.