Finlande: fuite de liquide de refroidissement radioactif dans l'enceinte du réacteur EPR

Une fuite de 100 m3 de liquide de refroidissement radioactif s'est produite vendredi dans l'enceinte du réacteur EPR Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande, le plus puissant d'Europe, sans "poser de risque"...

Le réacteur nucléaire OL3 EPR de la centrale nucléaire d'Olkiluoto à Eurajoki, en Finlande, le 19 octobre 2016 © Martti Kainulainen
Le réacteur nucléaire OL3 EPR de la centrale nucléaire d'Olkiluoto à Eurajoki, en Finlande, le 19 octobre 2016 © Martti Kainulainen

Une fuite de 100 m3 de liquide de refroidissement radioactif s'est produite vendredi dans l'enceinte du réacteur EPR Olkiluoto 3 (OL3) en Finlande, le plus puissant d'Europe, sans "poser de risque", a annoncé son exploitant TVO lundi.  

La fuite a eu lieu à l'occasion de la maintenance annuelle "lors du remplissage de la piscine du réacteur", a précisé TVO dans un communiqué.

"Le liquide de refroidissement s'est écoulé dans des salles de confinement fermées à l'environnement et dans le système de drainage du sol de l'enceinte de confinement", a-t-il ajouté.

"L'incident n'a présenté aucun risque pour le personnel, l'environnement ou la sûreté nucléaire", a-t-il ajouté.

Selon TVO, cette fuite s'est produite "à la suite d'une erreur humaine, une trappe de la piscine n'ayant pas été fermée correctement".

"L'importance de l'événement pour la radioprotection a finalement été faible, grâce aux mesures de sécurité prises", a-t-il ajouté.

Le calendrier de la maintenance n'est pas affecté et devrait s'achever comme prévu en mai.

TVO "a commencé à enquêter sur la cause de l'incident et soumettra ultérieurement un rapport" à l'autorité de sûreté nucléaire finlandais (Stuk), en particulier "sur les mesures visant à empêcher qu'il se reproduise", a indiqué l'autorité dans un communiqué séparé.

OL3 est le réacteur nucléaire le plus puissant en opération en Europe et fournit 14% de l'électricité de la Finlande.

Comme nombre d'autres chantiers d'EPR, il a été marqué par d'innombrables retards et d'énormes surcoûts qui ont été une des principales causes du démantèlement industriel de son constructeur, le groupe français Areva, depuis rebaptisé Orano.

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