Création d'entreprise : fier comme un coq…

L’entrepreneuriat, un étendard, une cause commune, un salut national ! Début octobre, à l’occasion de la 9e édition de l’événement BIG de Bpifrance à Paris, l’un des plus grands rassemblements d’entrepreneurs version business d’Europe, une nouvelle communauté est née.

© : Bpifrance
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Nom de code : Coq Créa. Un coq jaune drapé d’une écharpe bleu blanc rouge, nouveau blason de la cause gouvernementale de vouloir doubler le nombre d’entrepreneurs accompagnés d’ici cinq ans. «Un grand nombre de Français sont animés par l’envie d’entreprendre, sans passer à l’acte. Cette nouvelle communauté, incarnée par le Coq Créa est l’occasion de redoubler d’efforts pour lutter contre les inégalités d’accès à la création d’entreprise», assure Marie Adeline-Peix, directrice exécutive en charge des partenariats régionaux, de la création et de l’action territoriale de Bpifrance. 

L’entrepreneuriat choisi est une chose, mais force est de constater que l’entrepreneuriat n’est souvent que la dernière alternative pour bon nombre de créer leur propre emploi. Le terme d’entrepreneuriat de contrainte est apparu au moment de la crise sanitaire. Il fait l’objet d’étude plus que sérieuse. Au-delà du champ de recherche, il est une réalité. Les chevilles ouvrières des réseaux d’accompagnement le savent. Beaucoup attestent, à mots cachés, que certains porteurs de projets n’ont pas réellement la stature pour être chef d’entreprise. Le souci est que dans certains cas, on ne les dissuade pas vraiment. 

Au contraire on les encourage à s’engager dans cette voie entrepreneuriale, semée d’embûche, tout en sachant que l’épilogue finale sera dévastatrice. Les porteurs de projets seront de nouveau nombreux cette année dans les allées des différents salons de la création d’entreprise organisés par le réseau consulaire tout le mois de novembre dans la région. Les différentes structures d’accompagnement y divulgueront leurs bons conseils, histoire de donner toutes les chances à des projets de se concrétiser. Le risque chez l’entrepreneur est souvent considéré comme une seconde nature. La lucidité doit l’être également chez le potentiel chef d’entreprise. Même l’amour du risque a ses limites…