Faun lance la construction d’un nouveau centre de services à Somain
Président du fabricant de véhicules de collecte de déchets et de propreté urbaine, Etienne Blaise posait ce mercredi 11 décembre la première pierre du nouveau site nordiste de Faun, en présence de Julien Quennesson, maire de Somain, et de Frédéric Delannoy, président de la Communauté de communes Cœur d’Ostrevent. Un investissement de deux millions d'euros pour un démarrage de l’activité attendu pour fin 2025.
Porter une attention particulière au service après-vente de ses véhicules, telle est la philosophie de la société Faun. «Choisir un véhicule de collecte de déchets et de propreté urbaine s'avère un acte engageant, c'est pourquoi Faun déploie un important dispositif SAV afin que l'entretien et la remise en état des matériels, avec des pièces d'origine pour en garantir la longévité, demeurent optimales», précise Etienne Blaise. «L’objectif étant de permettre à nos clients de bénéficier, dans un rayon d'environ 100 km, d’un centre de services avec l’objectif d'augmenter la durabilité des matériels et d'en assurer la sécurité pour les utilisateurs».
Une surface couverte de 669 m2 et 4170 m2 de parking
C’est pour répondre aux exigences de cette stratégie de croissance que l’entreprise originaire d’Ardèche a investi 2 millions d'euros dans la construction d’un nouveau centre de services à Somain, sur l‘ancien site minier de la fosse de Sessevalle. Opérationnel dès la fin de l’année prochaine, il sera établi sur un terrain d’une surface de 8 650 m2, le projet de construction portant sur une surface couverte de 669 m2 avec 4 170 m2 dédiés aux parkings poids lourds et véhicules légers. Le nouveau Faun Services intégrera les trois collaborateurs officiant pour l’instant au centre de services de Noyelles-Godault (qui fermera à l’ouverture de celui de Somain) et générera, à terme, la création de trois emplois supplémentaires.
La nouvelle implantation se veut particulièrement respectueuse de l’environnement et des riverains, comme l’a expliqué le Président de Faun. Ainsi l’architecture du bâtiment s’inscrit-elle dans le respect des préconisations du PLU en vigueur, tandis que les eaux de pluies provenant des toitures seront canalisées et collectées dans une cuve de 3 000 litres, dévolues aux usages de l’aire de lavage et de l’arrosage des espaces verts. Les eaux de ruissellement des sols, quant à elles, seront canalisées et filtrées, via un séparateur d’hydrocarbures, avant de rejoindre le réseau public. Précisons également que l’intégralité de la toiture du bâtiment tertiaire est d’ores et déjà prévue pour accueillir l’implantation de panneaux photovoltaïques.
Par ailleurs, les pollutions sonores seront minimisées, d’une part grâce à l’implantation des machineries à l‘arrière du bâtiment (en retrait maximal de la voirie et des habitations les plus proches) et, d’autre part, via un traitement acoustique des parois de l’atelier. De même, les fumées de soudure et celles des pots d’échappement des véhicules en maintenance seront totalement traitées avant leurs rejets dans l’atmosphère, tout comme les huiles usagées, qui seront collectées dans une cuve enterrée, protégée des fuites et des infiltrations, pour être ensuite acheminées dans un circuit de retraitement.
Collecte des déchets et propreté urbaine
Avec deux sites de production, l'un à Guilherand-Granges en Ardèche, également siège social, et l'autre à Lambesc dans les Bouches-du-Rhône, Faun réalise un chiffre d’affaires de près de 100 millions d'euros et emploie 400 personnes. L’entreprise revendique une spécificité unique sur le marché des véhicules de collecte de déchets et de propreté urbaine : être le seul concepteur français de bennes à ordures avec une fabrication entièrement intégrée.