Rencontres de l’éco-transition à Loos-en-Gohelle
«Eveiller les consciences et créer des synergies»
Le CD2E a organisé les Rencontres de l’éco-transition, le 23 juin dernier à Loos-en-Gohelle, placée sous les thématiques des enjeux énergétiques de demain, de la rénovation des bâtiments et du déploiement des énergies renouvelables. L’occasion de mettre en lumière les entreprises qui œuvrent en faveur de l’environnement et d’échanger autour de tables rondes.
Plus
de 300 professionnels se sont réunis lors des Rencontres de
l’éco-transition, organisées par le CD2E à Loos-en-Gohelle, ce 23
juin. Au programme de cette journée : une déambulation entre les
stands des entreprises qui oeuvrent pour la rénovation de l’habitat
de demain et pour les énergies renouvelables, ainsi que des tables
rondes. «Le
CD2E est un pôle d’excellence
régionale qui propose tout au long de l’année
des ateliers, des formations et des événements, destinés aux
professionnels du bâtiment
durable, de l’économie circulaire, des énergies renouvelables et
de l’achat
public durable en Hauts-de-France. Il est essentiel pour nous de
faire se rencontrer les professionnels du secteur pour éveiller les
consciences et créer des synergies», a introduit
Benoit Loison, président du CD2E.
Ainsi,
parmi les stands, on comptait la présence de la
société Eau-link et de son directeur Olivier Franque, qui propose des
objets connectés pour la gestion de l’eau. Mais également
l’entreprise ABC construction et son gérant Thierry Dambrine, qui
construit des bâtiments respectueux de l’environnement grâce à
des matériaux biosourcés et une enveloppe bioclimatique. Quant à Altaroad, elle a créé une application permettant aux entreprises de
tracer les flux des matériaux et déchets
transportés
par des poids lourds.
Des tables rondes pour éveiller les consciences
Parmi les tables rondes proposées, l’une traitait la thématique :
«Comment construire et rénover pour un habitat plus sain ?». Une vaste question à laquelle plusieurs intervenants ont tenté de
répondre durant une heure. «Nous
allons commencer par donner la définition de ce que nous entendons
par 'bâtiment sain'. C’est un bâtiment qui permet de se protéger
des aléas climatiques. Nous entendons par là les canicules, le
grand froid, les tempêtes, par exemple. Mais c’est aussi un
bâtiment où l’on peut vivre à moindres frais tant sa
construction est vertueuse», a explliqué Vincent Thellier,
chargé de mission filières biosourcées
au CD2E et animateur de cet atelier.
Pour
Hervé Pignon, de l’ADEME, «l’habitat
de 2040 est déjà là, mais il faut le réhabiliter avec des
matériaux biosourcés, qui sont des matériaux qui s’adaptent
facilement aux changements climatiques». De
son côté,
Florine Wallyn, coordinatrice de la Frugalité heureuse
Hauts-de-France
, a souligné :
«Pour construire un habitat sain, il faut continuer à
structurer les filières locales de matériaux biosourcés pour
sécuriser l’approvisionnement, car l’utilisation du biosourcé
doit devenir un automatisme. Mais il faut aussi que les
professionnels de demain soient formés à l’utilisation de ces
matériaux.» Enfin,
Isabelle Bardy, présidente de Globe 21, a conclu : «Il faut avancer collectivement. Et il faut bien remarquer que
nous ne pouvons pas faire sans les politiques qui prennent des
décisions importantes.»