Européennes: Séjourné sera très probablement la tête de liste Renaissance, selon Canfin
Le chef du parti présidentiel Renaissance et patron du groupe centriste Renew au Parlement européen, Stéphane Séjourné, sera très probablement la tête de liste de la majorité aux élections européennes, a confirmé vendredi l'eurodéputé...
Le chef du parti présidentiel Renaissance et patron du groupe centriste Renew au Parlement européen, Stéphane Séjourné, sera très probablement la tête de liste de la majorité aux élections européennes, a confirmé vendredi l'eurodéputé Pascal Canfin, dont le nom circulait aussi.
Après les forfaits d'Elisabeth Borne, de Bruno Le Maire et de Thierry Breton, "on a fait un grand pas cette semaine dans le fait que Stéphane Séjourné sera notre candidat", a déclaré le président de la commission environnement du Parlement européen sur France Inter.
"Il a envie d'y aller, je m'en réjouis. Il est extrêmement probable qu'il soit la tête de liste", a-t-il ajouté.
Les déclarations de M. Canfin ont pris de court les responsables de Renaissance. "La tête de liste sera choisie en janvier après discussion avec nos partenaires de la majorité", a fait savoir à l'AFP Franck Riester, secrétaire général délégué aux élections. "Pascal Canfin s'est avancé. Nous avons un calendrier et un processus de désignation", a renchéri Loïc Signor, porte-parole du parti, tout en reconnaissant que Stéphane Séjourné "est légitime".
Pour M. Canfin, l'enjeu des européennes de juin sera "la bataille" contre l'extrême droite dont la montée n'a "aucune fatalité", en dépit de sa victoire mercredi aux élections législatives aux Pays-Bas.
"Parfois, l'extrême droite gagne, parfois l'extrême droite perd", a-t-il souligné, en rappelant les défaites récentes en Pologne et en Espagne. "Cela prouve bien que c'est une bataille politique".
Pour la majorité, la campagne des européennes sera l'occasion de pointer le bilan du RN au Parlement européen".
"L'absence de soutien au plan de relance et l'absence de soutien à la taxe carbone aux frontières, l'absence de vote sur le paquet asile immigration, l'absence de soutien à l'Ukraine, c'est ça la réalité du Rassemblement national aujourd'hui", a-t-il souligné.
"Moi, je peux aller voir les salariés d'ArcelorMittal à Dunkerque et à Fos-sur-Mer en leur disant droit dans les yeux: +je vous protège contre le dumping climatique des Chinois+. (Jordan) Bardella, il ne peut pas le faire parce qu'il n'a pas voté cette taxe carbone aux frontières", a-t-il insisté.
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