Européennes: Hayer appelle à un "sursaut" pour "déjouer le scénario du pire"
La tête de liste du camp présidentiel aux européennes, Valérie Hayer, a appelé samedi lors du lancement de sa campagne à Lille à un "sursaut", pour "déjouer le scénario du pire" et renforcer...
La tête de liste du camp présidentiel aux européennes, Valérie Hayer, a appelé samedi lors du lancement de sa campagne à Lille à un "sursaut", pour "déjouer le scénario du pire" et renforcer l'Europe "face à ceux qui veulent l'abattre"
"D'ici trois mois, d'ici au 9 juin, nous avons besoin d'un sursaut", pour les élections européennes "les plus importantes de notre histoire", a dramatisé la candidate, s'exprimant en clôture du meeting de la majorité au Grand Palais de Lille.
"Il y aura d'un côté ceux qui croient en l'Europe et de l'autre ceux qui n'y croient pas (...) Dans trois mois, nous aurons le choix : agir ou subir, renforcer notre Europe ou abdiquer face à ceux qui veulent l'abattre, lutter ou renoncer face à ceux qui veulent nous intimider", a-t-elle souligné.
"Notre responsabilité, c'est de déjouer ce scénario du pire" car "dans cette campagne nous serons les seuls à défendre l'Europe car nous l'assumons clairement", a-t-elle ajouté.
Comme le Premier ministre Gabriel Attal et le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avant elle, Mme Hayer s'en est vivement pris au Rassemblement national. Le parti de Marine Le Pen "prétend défendre nos valeurs matin, midi et soir, mais à la première secousse de l'histoire, ce sont les premiers à sombrer dans la soumission", a-t-elle dit, en promettant de "lutter contre l'entrée et l'entrisme des amis de Poutine au Parlement européen".
"À les écouter, ils s'en défendront toujours. Mais regardez ce qu'ils votent. Loin des caméras, la politique est affaire de sincérité et de vérité. Les traître et les menteurs doivent être démasqués", a-t-elle lancé, assurant du soutien du camp présidentiel à l'Ukraine face à la Russie.
Peu diserte sur les autres candidats, Mme Hayer a fustigé dans une même phrase les "esclandres des Insoumis" et "l'absentéisme du RN".
La candidate de 37 ans avait commencé son discours sur une note plus personnelle, rappelant son ancrage dans un territoire rural: "mon engagement, c'est celui d'une (...) femme qui a grandi dans la ferme de ses parents et qui sait, pour l'avoir vu de près, ce que l'Europe apporte à nos agriculteurs".
En la choisissant, la majorité a fait le choix de la "jeunesse" et de "l'audace comme l'incarne si bien (le) Premier ministre", a-t-elle affirmé, plaçant ses pas dans ceux de Gabriel Attal.
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