Entretien avec Bruno Leblanc, fondateur dirigeant d’Adviser et Bee Cases
«Etre là où je peux être utile et rendre ce qu’on m’a donné»
L’Arrageois Bruno Leblanc, 55 ans, 41 ans de développement de logiciels, fondateur dirigeant d’Adviser et Bee Cases, est un acteur engagé dans différents clubs de l’Artois. Ses locaux professionnels sont installés dans un corps de ferme à Baillleul-Sire-Berthoult, «la Silicon Valley arrageoise», comme il l’exprime avec humour.
Quelle est votre activité professionnelle ?
Nous avons créé deux entreprises. En 2010, Adviser, conseil en nouvelles technologies, il s’agit de garder ou remettre l’informatique à sa place : un outil. Nous travaillons pour les PME et grands comptes dans la réalisation de leurs projets digitaux complets via des outils mobiles (smartphone, tablette), sites internet à forte valeur ajoutée, et objets connectés, etc.
Puis dernièrement, Bee Cases, spécialisée dans la mise en œuvre de casiers connectés autonomes et personnalisables. À la pointe de la technologie, nos casiers s’intègrent facilement avec les systèmes d’information existants (outils RH et de gestion, gestionnaires de tickets, sites web, etc.). Notre solution répond aux différents besoins/usages des entreprises, écoles et services publiques : vestiaires publics ou pour collaborateurs, dépôts de consignes connectés, flex office, click & collect, shopping mains libres, livraisons derniers km, conciergeries d’entreprises connectées, etc.).
Côté clubs d’entreprise, on vous croise dans différentes organisations. Pour quels objectifs ou quelle ambition ?
Il n’y a pas d’ambition, ni d’objectifs particuliers. Il s’agit d’être là où je peux être utile, de rendre ce qu’on m’a donné, de répondre à un besoin : sectoriel, métier, territoire, services ou entr’aides. Selon les situations, je suis créateur avec quelques collègues et amis, ou membre engagé sur une mission spécifique, ou membre tout court.
Pouvez-vous expliciter succinctement quelques-uns de vos engagements majeurs ?
Je suis président fondateur en 2014 avec quelques amis du club TacTic, professionnels artésiens de proximité dans les nouvelles technologies, la communication et l’éducation, experts reconnus dans leurs disciplines respectives. Il s’agit d’animer un réseau de partenaires dynamiques et motivés, attachés à la défense de valeurs fortes, dans une philosophie d'accompagnement et de satisfaction client, et avec la volonté de développer et maintenir les talents sur l'Artois.
Par ailleurs, je préside l’IDM Asso (club des chefs d’entreprises ayant suivi le parcours de formation Everest de l’Institut Des Managers, qui a soufflé ses 30 bougies cette année). L’institut a pour ambition d’aider les dirigeants et cadres-dirigeants de PME-PMI à acquérir une vision à la fois prospective et humaine de leur métier. Des outils méthodologiques leur permettant d’élaborer un projet d’entreprise, en accord avec leur projet personnel.
D’autres engagements ?
Je participe actuellement à l’activité de certains clubs : le club E6 à Arras dont la mission est de favoriser par l'échange, la progression et l'épanouissement de l'Homme, chef d'entreprise (avec six valeurs : écoute - échange - entraide - équilibre - efficacité - épanouissement) et 60 000 rebonds antenne d'Arras en tant que parrain qui accompagne les entrepreneurs en situation post-liquidation à rebondir vers un nouveau projet d'activité. Je suis également membre de deux clubs d’entreprises territoriaux (Haut d’Arras Entreprises et Est Arras Entreprises). Comme vous le constatez, les objectifs de ces associations sont différents, mais chacune m’apporte beaucoup.
Pour résumer ou conclure notre échange ?
J’aime assez la citation africaine «Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin», qui résume assez bien mon état d’esprit dans le domaine des réseaux et clubs d’entreprises.