Enlèvement et mort de Célya: le décès en lien avec un "fracas majeur à l'arrière du crâne", selon le procureur

Le décès de la fillette de 6 ans, enlevée vendredi soir par le compagnon de sa mère et retrouvée morte peu après, est lié à un "fracas majeur du crâne à l'arrière du crâne" de...

Le procureur de Rouen Frédéric Teillet (g) lors d'une conférence de presse avec le commandant de la région Normandie, le général Stéphane Gauffeny, le 13 juillet 2024 à Rouen © JULIEN DE ROSA
Le procureur de Rouen Frédéric Teillet (g) lors d'une conférence de presse avec le commandant de la région Normandie, le général Stéphane Gauffeny, le 13 juillet 2024 à Rouen © JULIEN DE ROSA

Le décès de la fillette de 6 ans, enlevée vendredi soir par le compagnon de sa mère et retrouvée morte peu après, est lié à un "fracas majeur du crâne à l'arrière du crâne" de l'enfant, a indiqué samedi le procureur Frédéric Teillet.

"Le médecin légiste (...) a pu procéder à un examen externe qui a mis en évidence des faits d'une extrême violence, un fracas majeur du crâne de l'enfant à l'arrière de la tête qui a très probablement causé son décès", a déclaré M. Teillet, lors d'une conférence de presse, quelques heures après l'interpellation du suspect de 42 ans.

Après le déclenchement d'un dispositif Alerte-enlèvement vendredi soir, un riverain a signalé la présence du véhicule du suspect près d'un bois où le corps de la fillette a été retrouvé.

Vers 06H00, le suspect, en couple avec la mère de Célya depuis environ deux ans, a été interpellé "à quelques centaines de mètres de là", "toujours armé d'un couteau" mais l'homme s'est "laissé interpeller sans heurt", a ajouté le procureur.

Vendredi soir, le quadragénaire a pris de la cocaïne plusieurs fois dans la journée et s'en est pris, selon le récit de la mère rapporté par M. Teillet, à la fillette pour une raison inexpliquée.

"C'était comme un coup de folie", selon la mère, auditionnée dans la matinée à l'hôpital par les enquêteurs et qui a elle-même reçu des coups de couteau et présente "neuf plaies" sur le corps.

Actuellement en garde à vue, l'homme de 42 ans a été condamné à cinq reprises pour des infractions en lien avec les stupéfiants et déjà incarcéré, a précisé le magistrat. 

Il n'était, en revanche, pas connu pour des faits de violences et aucune plainte pour violences conjugales ou sur la fillette n'avait été déposée.

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