Engagée, la société isarienne Janus France est Entreprise à mission depuis deux ans
La société spécialisée dans la serrurerie, la menuiserie et la vitrerie pour des constructions neuves ou en rénovation, développe avec beaucoup d’intérêt sa politique RSE. Elle est d’ailleurs depuis 2020 Entreprise à mission.
« La RSE c’est un engagement pour la société. » Pas de belles promesses, pour Michel Meunier, dirigeant de Janus France, la RSE fait partie intégrante de la stratégie de l’entreprise. L’engagement est tel que la société a décidé de concrétiser tout ce projet en devenant Entreprise à Mission en 2020.
Autrement dit, la société, spécialisée dans la serrurerie, la menuiserie et la vitrerie pour des constructions neuves ou en rénovation, doit remplir certaines conditions et ainsi déclarer sa raison d’être à travers plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. Et la société aux 1,5 million d’euros de chiffre d’affaires ne fait pas les choses à moitié… Le dirigeant s’est, en effet, appuyé sur les 17 Objectifs de développement durable (ODD) fixés par l’ONU pour mener à bien sa politique RSE.
Anticiper et prévenir
« Nous avons repris les objectifs qu’a fixé l’ONU. L’environnement est un bien commun, il faut le protéger. Cela passe par repenser à comment réutiliser, trier réduire son empreinte carbone… Et pour une entreprise, par sa politique RSE », soutient Michel Meunier. Celle-ci s'appuie sur cinq piliers : social, sociétal, économie, gouvernance et environnement. Dans ces différents axes, la société aux 15 salariés, a pris en compte douze des 17 objectifs. Entre autres, le bien-être de ses salariés, apporter un traitement élargi des enjeux sociaux et environnementaux... le tout dans le respect de la nature en intégrant les enjeux de biodiversité.
Mais Janus France ne souhaite pas s’interrompre sur cette lancée… Avide de concret, la société pousse même plus loin la démarche en envisageant de modifier son modèle économique, pour réaliser de la maintenance préventive. L’entreprise qui fabrique et restaure des portes, fenêtres, ou encore des portails en bois, se désole du nombre de produits qui partent à la benne…
« Si l’on organisait de la maintenance préventive, nos clients seraient bénéfiques sur tout. Au final, ils feraient non seulement des économies, mais aussi une action pour l’environnement en prolongeant la vie de leurs produits », note le dirigeant. Ce n’est pas l’unique projet que mène Michel Meunier, après avoir récemment mesuré l’empreinte carbone de la société, il souhaite créer une recyclerie en partenariat avec les Carrières du Boulonnais.
Investir le marché de l'occasion
Alors qu’il existe du réemploi pour tous nos objets du quotidien :
jouets, vêtements, chaussures, téléphones, ordinateurs… celui qui
concerne nos portes, volets, chaises, n’est pas encore bien établi…
C’est pourquoi récupérer les produits jetés, les trier, les retaper et
les revendre en occasion s’avère être une bonne solution. « Cela va d’une part permettre de recycler, de revendre en occasion des produits de qualité mais aussi, de créer de l’emploi »,
complète le sourire aux lèvres le dirigeant.
Un projet qui prendra place sur un terrain d’un hectare appartenant aux cinq hectares que possède les Carrières du Boulonnais. À noter que ce projet ne sera réalisable qu’au 1er janvier 2023 grâce à la loi Agec [ndlr, relative à la lutte contre le gaspillage pour une économie circulaire dans le secteur du bâtiment].