CCI Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle : en mode booster d’énergie
Insuffler de l’énergie aux entreprises pour faire face ! Ligne de conduite affichée par la CCI Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle. Dans un climat général anxiogène, l’organe consulaire entend continuer à dérouler son plan stratégique via sa réorganisation opérée autour de son modèle GalaxCCI aujourd’hui éprouvé et concluant, selon François Pélissier, le président de la chambre consulaire meurthe-et-mosellane.
«Il nous faut donner de l’énergie pour augmenter la résilience des entreprises. Cela va être dur mais nous pouvons y parvenir.» C’est ainsi que résume François Pélissier, le président de la CCI Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle, la mobilisation générale engagée par la chambre consulaire meurthe-et-mosellane dans un contexte «des plus anxiogènes.» Intensification des conflits, tensions financières accrues, inflation persistante, fragmentation des échanges commerciaux, catastrophes climatiques, un taux de chômage de 7,9 % attendu cette année, une croissance économique de l’Hexagone de l’ordre de + 0,8 %, une dette publique nationale qui représente 23 % de la dette publique européenne, n’en jetez plus la coupe n’est pas pleine, elle déborde !
Pas de vœux interconsulaires ouverts à tout l’écosystème économique et politique local, cette année, comme un signe pour démontrer que l’important est ailleurs. «Quand on fait un constat du bateau France aujourd’hui, il est tout simplement catastrophique. Il n’existe que très peu d’indicateurs positifs mais le plus dangereux serait de s’arrêter», assure le président de la CCI Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle en déroulant le plan d’action stratégique de la chambre consulaire courant jusqu’en 2026. Après la réforme des chambres consulaires, le rabotage continue de leur rentrée fiscale, la mise en place d’un nouveau modèle de fonctionnement imposant un autofinancement s’est opérée depuis quelques années.
Un modèle éprouvé
Nom de code en Meurthe-et-Moselle : la GalaxCCI. Huit structures autonomes et opérationnelles regroupées autour de trois grands pôles. Le pôle Emploi, formation insertion avec l’École d’enseignement supérieur consulaire (EESC), l’École de la 2e chance (E2C), le groupement d’employeur Geccilor. Le Pôle Entreprendre avec Racine et le Carep. Le pôle Infrastructures avec la plateforme multimodale SE3M et Grand Nancy Aéropôle.
Le tout autour des missions étatiques des services aux entreprises et des territoires. «Aujourd’hui, nous fonctionnons à plus de 90 % en autofinancement avec une part de fiscalité de l’ordre de 9 % pour un budget de 30 M€ et une vingtaine de salariés de l’institution publique et deux cent soixante collaborateurs répartis dans les nos huit filiales privées.» Un changement de modèle total aujourd’hui éprouvé. «Une révolution copernicienne», comme le qualifiait François Pélissier il y a quatre ans. Un genre d’électrochoc engagé que le président de la chambre prend pour modèle et qu’il aimerait voir appliquer dans la fonction publique. «Si l’on manage, cela fonctionne !» assure-t-il en divulguant les résultats de l’enquête de performance sur l’action des Chambres de commerce et d’industrie menée par OpinionWay pour CCI France paru en juin dernier.
«Six entreprises sur dix accompagnées par les CCI ont engagé au moins une action de transformation.» Un accompagnement que François Pélissier entend booster histoire de permettre de surmonter les aléas conjoncturels et sociétaux actuels. La mise en place, avec la préfecture de Meurthe-et-Moselle, du Cercle Lyautey regroupant plus de trois cents dirigeants d’entreprises, des représentants institutionnels pour abattre la carte de l’intelligence collective histoire de faire face aux évolutions économiques et territoriales, est un des exemples de cette ligne de conduite déterministe. Un déterminisme à insuffler !
«Quand on fait un constat du bateau France aujourd’hui, il est tout simplement catastrophique. Il n’existe que très peu d’indicateurs positifs mais le plus dangereux serait de s’arrêter.»
François Pélissier, président de la CCI Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle.
Projet Campus à la rentrée 2025
15 M€ d’investissement (dont 10 M€ pour la phase construction) ! Le futur Campus de CCI Formation EESC (École d’enseignement supérieur consulaire) devrait être une réalité à la rentrée 2025. La consultation vient d’être lancée par la CCI Grand Nancy Métropole Meurthe-et-Moselle. À la fin du mois d’avril prochain, le candidat retenu devrait être connu. Localisé, rue du Mouzon à Laxou (dans les anciens locaux du CIC Est, rachetés par la chambre consulaire), le chantier du futur campus devrait débuter au début de l’année prochaine. Il regroupera les différents sites formation de la CCI dont l’actuel du quartier des Rives de Meurthe à Nancy. Le site actuel de l’EESC, situé à quelques encablures du futur bâtiment, sera également réhabilité.
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