En attendant la quatrième vague...

Exit les jauges dans les restaurants, dans les bars, les cinémas, les magasins ! Le port du masque n’est plus obligatoire à l’extérieur sauf en présence de foule massive. Les concerts, les festivals extérieurs reprennent avec pass sanitaire obligatoire.

En attendant la quatrième vague...

 Disparition totale du couvre-feu. Les restrictions sanitaires n’existent plus ou quasiment plus depuis le mercredi 30 juin. Reste les gestes barrières, mais même là dans la pratique, ils commencent peu à peu à s’estomper. Ouf de soulagement pour certains, genre libération totale. Méfiance, prudence, voire grosses inquiétudes pour certains. La récente étude de l’Institut Pasteur, parue à la fin du mois de juin, n’arrange pas les choses en termes de réelle sérénité. La fondation met en garde sur la possibilité d’une quatrième vague à l’automne. «Un pic important d’hospitalisation est possible en l’absence de toute mesure de contrôle de l’épidémie», peut-on lire dans cette étude, et ce même si une partie de la population est vaccinée. La vaccination bat de l’aile, l’engouement des débuts laisse place aujourd’hui à un désistement certain. Ce moindre engouement commence réellement à inquiéter. La menace bien présente aujourd’hui avec le développement du variant Delta ne laisse présager rien de bon. Il représente actuellement un peu plus de 20 % des nouveaux cas détectés, au mois de mai il ne représentait que 0,1 %. Sa propagation semble inéluctable à l’image de ce que connaissent certains pays voisins. D’autres, comme l’Australie, ont déjà pris des mesures de reconfinement sur certaines parties de leur territoire. Impossible dans l’Hexagone ? Cela serait une catastrophe humaine et économique. La seule parade apparaît donc l’accentuation de la vaccination. D’après certains épidémiologistes, pour contrôler le variant Delta, il faudrait que près de 80 % de la population soit immunisée, on en est loin. Conséquence directe de ces craintes sanitaires sous-jacentes, certains indicateurs boursiers et financiers reculent nettement. Le tout dans un climat où la reprise se confirme. Il serait plus que dommageable de voir la machine de la relance se gripper de nouveau. L’été qui arrive semble déjà être celui de tous les dangers...