Monde économique et élus main dans la main pour le lancement du Temps II

Accompagner les entreprises des deux agglomérations sur des sujets ‘essentiels comme l’innovation, l’attractivité des métiers ou l’écologie industrielle, développer les sites stratégiques et faciliter les implantations, accompagner les filières phares, tels sont les objectifs de cette seconde étape du dispositif Territoires d'industrie, dédié à la réindustrialisation, la transition écologique et l’innovation locale.

Un tissu industriel solide et durable

Jacques Hurlus, président de la Communauté de communes Flandre Lys, a souligné l’importance du soutien de l’État dans la réindustrialisation des territoires. «L’Etat doit être un facilitateur et un allié pour nos projets. Et cette seconde phase est un tournant puisque nous avons la responsabilité de construire un tissu industriel solide et durable». Et Sébastien Bécoulet, sous-préfet de Béthune, de répondre : «Il est de notre responsabilité de travailler tous ensemble pour faire venir les entreprises sur le territoire et adapter nos procédures. Mais il ne faut pas écarter de vraies turbulences à venir, à l’image d’Arcelor à Lens».

C’est ensuite Steve Bossart, vice-président de la CABBALR en charge du développement économique et touristique, qui a pris la parole pour afficher sa détermination dans cette quête d’un renouveau industriel et économique. «La fermeture de l’ancienne usine Bridgestone nous a amenés à nous réinventer et personne ne pouvait imaginer une telle résilience il y a quatre ans. Nous sommes un territoire historiquement résilient ! Oui, nous avons connu et nous connaitrons des turbulences, mais nous avons toujours su rebondir et la reconversion de l’ancien site de Bridgestone autour de l’économie circulaire en est la parfaite illustration».

Des atouts de poids

Pour y parvenir, la complémentarité des agglomérations et leurs infrastructures respectives seront un atout de poids selon Philippe Pruvost, vice-président de la Communauté de communes Flandre Lys en charge du développement économique et des acquisitions foncières. «Derrière des phrases parfois pompeuses, il y a une volonté de donner du sens et de la praticité pour que les actions soient opérationnelles. Nos territoires sont complémentaires et disposent de grandes forces comme le port fluvial de Béthune, le deuxième du département, une gare TGV, l’aérodrome de Merville, etc.».

Sur les agglomérations de Béthune-Bray et Flandres-Lys sont implantés 190 sites industriels, soit plus de 16 000 emplois directs, avec de grands groupes internationaux comme des pépites locales. Ainsi que quatre laboratoires universitaires, sept centres de recherche industrielle et une école d’ingénieurs. Autant d’atouts identifiés par les élus et Christophe Guidon, directeur des sites Atlantic de Merville et Billy-Berclau et référent Territoires d’industrie de Béthune-Bruay et Flandres-Lys, pour relever le challenge de la réindustrialisation.