Edito

Elle arrive…

Elle frappe à la porte des entreprises, y a déjà mis les pieds en fait… Elle, c’est la génération Z. Ces néo-travailleurs, nés après 1995, sont appelés les digital natives. 

Elle arrive…

On la devine et on la côtoie souvent au quotidien : il s’agit ici d’une génération hyper connectée. Pas de raison d’en avoir peur, de céder aux clichés et a priori. Comme ses devancières, la génération Z a ses codes, ses spécificités. Pas meilleure ni pire. En 2019, elle représentait 7 % de la population active en France. 20 % en 2020 et pas loin de 30 % en 2030. Freelance, flexibilité des horaires, télétravail, temps partiel, cumul des emplois : la génération Z s’éloigne de l’image traditionnelle de l’entreprise. Toutefois, ces nouveaux salariés demeurent les pieds sur terre. Ils cherchent, à 80 % d’entre eux, un CDI et un temps plein, en somme la sécurité au sein des entreprises. Les jeunes de cette génération Z situent l’entreprise comme un vecteur de lien social, attendant qu’elle leur donne un espace de travail convivial, dans une ambiance agréable. Cela rassurera les sceptiques : la majorité d’entre eux disent n’avoir aucun problème avec le fait de devoir beaucoup travailler. À la seule condition de pouvoir gérer leur temps comme ils le veulent. Un dirigeant devra donc savoir faire le dosage entre autonomie et flexibilité pour attirer et fidéliser cette nouvelle génération de collaborateurs. Un autre point essentiel : cette jeunesse est désireuse de prendre rapidement des responsabilités et d’être impliquée dans les stratégies managériales. Les tenants de la génération Z, biberonnée aux réseaux sociaux, sont en quête permanente de challenges. Ils n’ont pas peur de l’échec, voyant celui-ci comme un moyen de rebondir et de progresser. En somme, il convient de leur confier des missions stimulantes avec des objectifs précis à atteindre. L’entreprise pour eux se résume en trois mots : fun, innovante et éthique. Aujourd’hui, cette génération pèse un cinquième des effectifs des entreprises dans l’Hexagone, soit 4 millions d’individus. Autant s’adapter à elle, dès maintenant, n’est-ce-pas ? Et en faire un facteur de dynamisation et d’innovation dans l’entreprise, laquelle est avant tout une communauté humaine, de femmes et d’hommes partageant un dessein similaire.