Entreprises

Élections : la CPME 57 demande des garanties pour les entreprises

Endettement du pays, valeur travail, simplification administrative : ce sont les trois points primordiaux que la CPME 57 souhaite voir pris en compte par la nouvelle Assemblée nationale élue. À l’heure où il est difficile de savoir par qui la France va être gouvernée : ce qui n’est de nature à rassurer les chefs d’entreprise de TPE/PME. La CPME 57 aborde ici deux points clés : la dette du pays et la question de l'augmentation du temps de travail.

La CPME 57 émet ses inquiétudes quant au climat d'instabilité actuel dans lequel sont plongé les entreprises.
La CPME 57 émet ses inquiétudes quant au climat d'instabilité actuel dans lequel sont plongé les entreprises.

À l’heure où la politique hexagonale ressemble à un bateau sans gouvernail, la CPME 57 affirme son rôle de soutien aux entrepreneurs : «Présente sur l’ensemble du territoire de la Moselle, elle est et reste à vos côtés pour vous accompagner et vous soutenir.» Présidée par Nadège Risse, la représentation patronale mosellane observe : «Il est pourtant impératif de redonner confiance à ceux qui font la croissance et l’emploi, pour éviter que l’attentisme actuel ne se prolonge. Le pire serait que les investissements et les recrutements soient ajournés. La crise économique qui s’ensuivrait serait sévère et préjudiciable à l’ensemble des Français. De même, augmenter massivement les dépenses et les prélèvements obligatoires dans un pays qui détient le record d’Europe en la matière, conduirait infailliblement notre pays vers la mise en défaut financière.»

Temps de travail et compétitivité

Poursuivant : «Dans ce contexte, les questions qui ont été peu abordées pendant la campagne, doivent désormais être remises au cœur de l’action politique. L’endettement de notre pays, qui est une des principales menaces actuelles, ne peut plus être considéré comme accessoire. Il n’y a maintenant plus d’autre choix que de réformer l’action publique en cessant d’empiler les échelons et en acceptant de poser des limites à l’augmentation d’effectifs aujourd’hui si mal répartis.» La CPME 57 conclut : «Il est également temps de cesser de se mentir sur la question du travail. Et de dire clairement que notre système de protection sociale, dont le financement est principalement basé sur les revenus du travail, n’est plus viable sans augmentation du temps de travail. Notre pays doit donc inciter nos concitoyens à travailler davantage. Détricoter la réforme de l’assurance-chômage et revenir sur la réforme des retraites irait à l’inverse des mesures courageuses à prendre. Il est également impératif de remettre au-dessus de la pile le sujet de la simplification administrative qui nuit gravement à la compétitivité de nos entreprises tout en freinant le développement des TPE-PME. Et de faire en sorte que la transition climatique redevienne un vecteur de croissance. Quoi qu’il en soit, les premiers signaux envoyés aux entrepreneurs et aux entreprises seront déterminants alors que, rappelons-le, le nombre de défaillances d’entreprises a bondi de 18 % sur les six premiers mois de l’année.»