Efficience toute....
Efficience : capacité d’un individu ou d’un système de travail d’obtenir de bonnes performances dans un type de tâche. Le petit Larousse (et oui, il y en a encore qui feuillette des dictionnaires, vous savez ces gros ouvrages de la famille des livres) est clair dans sa définition : c’est la recherche de l’efficacité ! Un mot d’ordre aujourd’hui dans l’univers entrepreneurial local.
Exemple avec le Medef de Meurthe-et-Moselle. Il en a fait son fil rouge de l’année qui s’achève et entend bien arriver à bâtir «une économie et une société de l’efficience», comme l’assure Gilles Caumont, le président meurthe-et-mosellan de ce mouvement patronal à l’occasion de la venue dans ses terres, la semaine dernière, de Patrick Martin, le président national du mouvement.
«L’efficience est, pour moi, la meilleure réponse aux crises climatique, écologique, énergétique, démographique que nous traversons. Chaque action, processus, ressource doit désormais être utilisé de manière optimale. Chaque kilowattheure, litre d’eau, heure de travail, doit être consommé avec le double objectif de maximiser l’efficacité tout en en minimisant les conséquences négatives. L’illusion d’un monde infini dont nous nous sommes trop longtemps bercés est révolue», assure le président du Medef de Meurthe-et-Moselle dans ses vœux pour 2024.
2023 s’achève lentement que déjà les feuilles de route pour les douze mois à venir commencent à jaillir. Le cap de l’efficience pourrait donc guider la sphère entrepreneuriale histoire de faire face aux enjeux et défis de demain. Des défis nombreux avec en première ligne la sacrosainte décarbonation de l’économie. Une cause plus que louable, voire tout simplement, vitale mais qui a un coût.
«Simplement pour respecter les engagements de réduction d’émission de gaz à effet de serre pris par la France, les experts estiment qu’il nous faudrait dorénavant surinvestir 40 milliards d’euros par an», estime Gilles Caumont. Reste à donner les moyens d’y parvenir. Pour le pilote du Medef meurthe-et-mosellan, l’État doit permettre aux entreprises de le faire. «Il est temps que l’État passe de l’incantation à l’action.» La future loi Pacte II, pour simplifier la simplification des normes entravant la croissance des entreprises, qui devrait être présentée en 2024, pourrait être une première étape. En attendant les autres...