Education: Oudéa-Castéra "regrette" d'avoir pu "blesser" des enseignants du public
La ministre de l'Education nationale Amélie Oudéa-Castéra, critiquée au sujet de la scolarisation de ses enfants dans le privé, "regrette" d'avoir "pu blesser certains enseignants de l'enseignement public" et assure qu'elle sera "toujours" aux "côtés" de "l'école publique et de...
La ministre de l'Education nationale Amélie Oudéa-Castéra, critiquée au sujet de la scolarisation de ses enfants dans le privé, "regrette" d'avoir "pu blesser certains enseignants de l'enseignement public" et assure qu'elle sera "toujours" aux "côtés" de "l'école publique et de ses professeurs", dans une déclaration transmise samedi à l'AFP.
La ministre, tout juste nommée, a fait polémique en justifiant vendredi sa décision de transférer ses enfants dans le privé par sa "frustration" devant "les paquets d'heures" d'enseignement non remplacées lors des absences de professeurs à l'école publique.
"Mes propos ont pu blesser certains enseignants de l’enseignement public, ce que je regrette. Je n’avais aucunement cette intention", écrit-elle, indiquant avoir répondu "sans détour", "avec sincérité et transparence", à une question posée.
"Je sais ce que je dois à l’école publique et à ses professeurs. Je serai toujours à leurs côtés, comme je serai aux côtés de toute la communauté éducative", ajoute-t-elle.
"Les Français attendent de nous que nous soyons lucides sur les difficultés. Et ils attendent de nous que nous agissions pour les traiter", indique-t-elle.
"L’année scolaire dernière, 15 millions d’heures n’étaient pas remplacées. C’est autant de pertes de chances pour notre jeunesse et son éducation", souligne-t-elle.
"Ce problème, nous en avons fait un combat. En passant déjà de 5 à 15% d’absences remplacées. En changeant l’organisation des formations pour qu’elles ne se fassent plus sur les temps devant élèves", poursuit-elle.
"Il reste beaucoup à faire. Et je me suis engagée dès ma prise de fonction à prendre ce combat, en poursuivant les réformes engagées visant à la revalorisation des carrières", poursuit-elle.
"Je rencontrerai dans les tout prochains jours l'ensemble des acteurs de l'Education nationale, pour bâtir ensemble", assure-t-elle.
La ministre a évoqué vendredi la scolarisation de son fils au collège-lycée Stanislas à Paris, un établissement privé élitiste, lors d'une visite d'un collège à Andrésy (Yvelines), premier déplacement en tant que ministre de l'Education nationale aux côtés du Premier ministre -et ex-ministre de l'Education- Gabriel Attal.
Elle l'a justifiée par sa "frustration" devant les "paquets d'heures qui n'étaient pas sérieusement remplacées", suscitant de très vives critiques de la part des syndicats d'enseignants et de la gauche.
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