EDF et les CCAS s'associent pour assurer un courant solidaire

L'Union départementale des centres communaux d'action sociale (UDCCAS) du Pas-de-Calais et EDF ont signé, le 5 novembre à Boulogne-sur-Mer, une convention de partenariat pour permettre aux foyers à revenus modestes ou connaissant de graves difficultés financières de maîtriser leur consommation d'énergie.

De gauche à droite, Alain Laruelle, directeur EDF Commerce région Nord-Ouest, Annié Adencourt, présidente de l'UDCCAS 62, Mireille hingrez-Céréda, maire de Boulogne, Michel Sergent, président de la Fédération départementale de l'energie, et patricia Fontaine, adjointe aux affaires sociales.
De gauche à droite, Alain Laruelle, directeur EDF Commerce région Nord-Ouest, Annié Adencourt, présidente de l'UDCCAS 62, Mireille hingrez-Céréda, maire de Boulogne, Michel Sergent, président de la Fédération départementale de l'energie, et patricia Fontaine, adjointe aux affaires sociales.

La solidarité envers les personnes en difficulté, la lutte contre la précarité énergétique et l’accès à l’énergie sont au cœur des préoccupations d’EDF depuis plus de vingt ans. Concrètement, le distributeur agit au quotidien avec les communes et notamment avec les centres communaux d’action sociale. Dans le Pas-de-Calais, cette coopération vient de faire l’objet d’une convention ratifiée par Annie Adancourt, présidente de l’UDCCAS, et Alain Laruelle, directeur d’EDF commerce région Nord-Ouest, en présence de Mireille Hingrez-Céréda, maire de Boulogne-sur-Mer, et de Michel Sergent, président de la Fédération départementale de l’énergie 62.

D.R.

De gauche à droite, Alain Laruelle, directeur EDF commerce région Nord-Ouest, Annie Adencourt, présidente de l'UDCCAS 62, Mireille Hingrez-Céréda, maire de Boulogne, Michel Sergent, président de la Fédération départementale de l'énergie, et Patricia Fontaine, adjointe aux affaires sociales.

Des conseillers “solidarité”. Pour les signataires de cette convention, il s’agit de développer le dispositif de prévention et d’aide aux clients en situation d’impayés, de mettre en œuvre des actions de sensibilisation et de formation aux économies d’énergie et d’améliorer la connaissance des tarifs sociaux et les dispositifs d’aide. «L’objectif premier, explique Alain Laruelle, est de répondre aux situations d’urgence des personnes en précarité énergétique et de leur éviter toute coupure de courant. A ce titre, la convention prévoit la signature d’un contrat entre EDF, le CCAS et le client en difficulté définissant la procédure d’aide et la contribution de chacune des parties.» Ainsi, en contrepartie du maintien de l’énergie, le client s’engage sur un plan d’échelonnement de sa dette. En cas de non-paiement des échéances, EDF prévient le CCAS qui, de son côté, s’engage à accompagner le client jusqu’au paiement de la dernière échéance, en lui apportant éventuellement son soutien financier. Un point régulier permet de suivre au plus près les contrats tripartites engagés.

A cela s’ajoute le rôle des correspondants «solidarité», nommés par EDF, qui ont pour but de conseiller au quotidien les familles en difficulté. «Nous organisons des réunions d’information, explique Michel Mariel, correspondant «solidarité» sur la Côte d’Opale. Les familles rencontrées sont attentives aux conseils promulgués et aux petites astuces personnelles qui leur font économiser jusqu’à 15 ou 20% de leurs factures d’énergie.»