“Mon adhésion au Club E6 étaitinéluctable, un entrepreneurdoit être entouré !”
Le Club E6 a pour objectif de rompre la solitude du chef d’entreprise par le partage d’expériences et de compétences, et ce, dans le respect de six valeurs : écoute, échange, entraide, épanouissement, équilibre et efficacité. Ce mois-ci, rencontre avec Samuel Gorillot, directeur de “Courrier Plus”. Dès le début, le Club E6 est devenu pour lui sa seconde famille.
Comment avez-vous connu le Club E6 ?
En 2010, Pierre-Yves Dauchez m’a contacté à la demande d’un client de “Courrier Plus”, Maître Klein, qui m’a donc parrainé. J’ai ainsi rencontré les deux hommes, et le Club m’a immédiatement intéressé.
Qu’y avez-vous trouvé, qu’y cherchiez-vous ?
Exactement ce qui figure dans sa Charte : l’échange entre les entrepreneurs, la constitution d’un groupe qui connaît les mêmes problèmes dans la vie professionnelle et cherche des solutions mais pas dans un but mercantile, juste pour augmenter son capital “valeurs humaines” et enrichir l’autre. C’est en fait une communauté qui se construit et la possibilité de figurer aussi dans un groupe plus restreint que le Club E6 m’a semblé très opportune, pertinente et complémentaire des évènements que le Club prend à sa charge. Je sortais en 2010 d’une période intense et j’avais besoin de me sentir entouré. En 2007 j’ai été lauréat de Nord Entreprendre par la création de mon entreprise de gestion alternative de courrier pour l’entrepreneur, et l’accompagnement de 3 ans inhérent au Prix décerné, cessait. Il fallait donc combler un vide humain et entrepreneurial, le Club E6 me l’a permis. J’ai tout de suite accepté la règle du jeu, je la recherchais même, profiter de compétences très diverses, mais aider à mon tour. Finalement, on a tous plus ou moins les mêmes problèmes, alors parlons-nous ! Dans la sphère entrepreneuriale, l’isolement est sûrement une des pires choses.
Pourquoi avoir créé dans la foulée le groupe E7 ?
Un peu pour les mêmes raisons. Mais au départ j’ai proposé à mes amis de Nord Entreprendre de se retrouver dans un nouveau groupe, tout le monde a accepté. Pourquoi ? Parce que nous avons pensé être plus efficaces à 7 ou 8 dans l’échange qu’à 200. C’était aussi plus intimiste, on appartient aux mêmes générations, on a les mêmes réactions et suggestions. De plus, ces différents groupes peuvent dynamiser en permanence le Club E6 qui est à taille humaine certes, mais ne peut pas être aussi souple et “parlant” qu’un mini groupe, plus facile à gérer.
Que vous apportent les rencontres mensuelles ?
Tout ce que j’en attends ! Celles du Club E6 et d’E7 sont complémentaires, c’est l’apport immédiat de compétences utilisables avec ce côté chaleur humaine et complicité amicale entre entrepreneurs qui m’importent énormément. L’échange se prolonge presque toujours dans les jours suivants, j’ai autant de plaisir à recevoir un coup de main qu’à en donner un, sinon plus. Je crois qu’un réseau en appelle d’autres, et que l’échange d’informations est capital. Mais avec cette pondération humaine que nous apportent les plus expérimentés, c’est irremplaçable.
Y a-t-il des rencontres qui vont ont très concrètement aidé ?
Absolument! Comment monter un holding par exemple. Mais avec des intervenants plus anciens, comment gérer une équipe, connaître la législation, régler des conflits. A 38 ans, j’ai un absolu besoin de conseils de ce genre.
Pensez-vous parfois à des améliorations du Club E6 ?
Peut-être plus développer de relations purement commerciales surtout pour ceux qui ont du mal à se développer. Par commercial, je veux dire des services, des procédés très concrets à conseiller.