Dynamisme et solidarité au BNI d’Abbeville - Baie de Somme

Le Business Network International est un réseau d'affaires professionnel. Il repose sur une méthode structurée pour aider les professionnels à bâtir un solide réseau professionnel favorisant le développement de leurs chiffres d’affaires. Yannick Berder est directeur consultant du groupe BNI d’Abbeville-Baie de Somme.

Réputation professionnelle irréprochable pour être accepté

Celui-ci, stable, regroupe 32 chefs d’entreprises, qui représentent 32 métiers et 32 activités différentes. Tous exercent à environ 15 km autour d’Abbeville. Ensemble, ils enregistrent en moyenne 1,5 million d’euros d’affaires qu’ils n’auraient pas pu conclure sans être membre du BNI.

Il y a une avocate, un menuisier, un restaurateur, une responsable d’agence de communication, une bijoutière, un agent immobilier… « Les membres sont acceptés en fonction de leur réputation professionnelle, précise Yannick Berder. Elle se doit d’être irréprochable afin de ne pas nuire au groupe. »

Le postulant a l’obligation d’être présent chaque vendredi de 7 heures à 9 heures au club house du club de tennis d’Abbeville, horaire matinal pour ne pas entraver la journée de travail. Durant la pandémie, les réunions hebdomadaires ont eu lieu par visioconférence. À chaque fois, vingt points sont abordés. Un des points repose sur la prise de parole en moins d’une minute de chaque membre : « Il est important que chacun sache se présenter en quelques mots », affirme Yannick Berder.

Ils se doivent aussi de s’engager à travailler pour les co-membres : « Notre philosophie est "qui donne reçoit". Il faut aussi apporter des affaires », précise t-il. Il y a aussi un tarif d’adhésion de 975 euros hors taxes par an. Le comité de pilotage est composé de 11 personnes. Il change tous les six mois, car tout le groupe appartient à tous les membres.

Des adhérents qui sont aussi des commerciaux

Le président est actuellement Jean-Philippe Delaunay, du restaurant du Port au Crotoy : « C’est valorisant d’être président, confie t-il. J’ai adhéré dès le début de la création, il y a plus de cinq ans. Tous les adhérents sont aussi des commerciaux. Nous sommes tous là pour faire du business. Pour ma part, je l’estime à environ 10 000 euros par an. Plusieurs membres sont déjà venus manger chez moi depuis la réouverture. C’est là que l’on s’aperçoit que l’on n’est pas seul, que c’est un vrai soutien. »

Bijoutière à Oisemont, Claire Courtois est membre depuis fin 2019 : « C’est une cliente chef d’entreprise et membre qui m’a parlé du BNI, se rappelle celle qui est désormais trésorière. J’ai adhéré tout de suite. C’est un groupe solidaire, agréable. Cela rompt l’isolement, et cela a été encore plus vrai durant la pandémie. On se voyait en visio chaque semaine, on a trouvé des solutions ensemble. On s’appelle en cas de coup de blues. J’ai pu bénéficier aussi de formations notamment sur l’entraide/partage ou la communication. Pour moi, le BNI n’est pas assez connu. »