Du frais, du bio et de l’espace dispo

Après plus d’un an de travaux et quatre mois de fermeture, le nouvel Intermarché, installé dans le Vieux-Coudekerque depuis cinq ans, a rouvert ses portes. L’agencement a été revu et corrigé pour offrir du choix et de la qualité, pour une clientèle avant tout de proximité.

Laurent Hecquet, responsable d'Intermarché du Vieux Coudekerque, a le sourire et déjà des projets.
Laurent Hecquet, responsable d'Intermarché du Vieux Coudekerque, a le sourire et déjà des projets.
D.R.

Laurent Hecquet, responsable d'Intermarché du Vieux Coudekerque, a le sourire et déjà des projets.

 C’est à quelques mètres seulement de son ancienne implantation que le nouvel Intermarché a élu domicile depuis le 4 mars dernier. «Il y a longtemps, c’était un Troica, puis c’est devenu un Leclerc et Intermarché pendant quatre ans. Quand on a repris le magasin à la fermeture de Leclerc, c’était avec l’engagement de raser le bâtiment pour investir les murs situés juste derrière, qui abritaient autrefois les entrepôts de Mobis. Ce n’était pas du tout destiné à accueillir du public, d’où les douze mois de travaux. Mais l’objectif était, sur la même surface, de refaire un magasin plus moderne et de rationaliser la marchandise», relate Laurent Hecquet, responsable des lieux. L’espace conquis par l’enseigne, une fois les travaux achevés, s’étend sur 22 000 m², dont 5 000 m² couverts où défilent les rayonnages sur 2 500m². Des rayonnages réorganisés aussi bien dans la présentation que dans le contenu. «Dans l’ancien magasin, on avait une entrée non alimentaire. Aujourd’hui, le client rentre par l’espace ‘marché quotidien’ où l’on trouve la boucherie, la poissonnerie, les fruits et légumes et la boulangerie.» Défilent ensuite le frais et tout ce qu’il faut pour remplir le garde-manger et entretenir la maison, dont «une belle zone promo». La différence avec ses concurrents : «la qualité du frais et très peu de non-alimentaire» dixit le maître des lieux. «On a un grand univers frais qui représente un quart du magasin, avec un environnement actuel et pas de sensation de froid, fait remarquer Laurent Hecquet. On a également recruté d’anciens artisans pour cet espace frais en réponse aux exigences de la clientèle.» Le transfert de bâtiment a aussi permis d’optimiser toutes les gammes et de proposer beaucoup plus de produits, à l’instar du bio et des produits du monde. Le tout dans un espace de taille similaire à l’ancien magasin, mais complètement réorganisé. «L’accès est facile et, avec 11 caisses et 60 salariés contre 22 auparavant, il y a un réel confort d’achat», reprend le patron. Coût de l’investissement ? «Cela reste très raisonnable», résume ce dernier. Dans la foulée, l’enseigne s’est équipée de deux bornes drive − «parce que c’est un service incontournable aujourd’hui» −, d’une station-service, ainsi que d’un parking de 260 places. Et il a déjà tout prévu pour un éventuel développement : «on est prêt pour un projet de 3 500 m²», conclut Laurent Hecquet.