Deux structures, une même mission !
La mondialisation, qui ne concerne pas que les flux économiques, n’a en rien entamé la nécessité de se préoccuper d’une défense nationale et de la sécurité en général. Cela se déroule à un niveau géographique différent et passe par une médiatisation moderne et rapide. Bernard Coget, président de l’Association des auditeurs Nord, passe aux actes !
Ne pas confondre l’IHEDN avec l’AA-IHEDNRN ! L’Institut des hautes études de défense nationale était destiné par l’amiral Castex, son créateur en 1936, aux officiers supérieurs brevetés de l’Ecole de guerre. En 1948, il devient “Institut” et élargit son recrutement à tous les domaines d’activité. C’est le recrutement des auditeurs qui s’élargit à tous les domaines d’activité, progressivement jusqu’à nos jours mais en continuant de former de hauts responsables civils et militaires aux questions de défense et de sécurité. La démarche veut concerner l’entièreté de la nation1. Ce qui explique qu’en 1979, il soit placé sous la tutelle du Premier ministre, devenant établissement public administratif.
Aujourd’hui, il continue de former à l’esprit de défense mais sensibilise aussi aux questions internationales des publics de plus en plus larges, et à la sécurité pour la protection de l’intérêt national. La mondialisation et la globalisation n’ont fait qu’accentuer cette évolution. L’IHEDN fusionne en 2010 avec le Centre des hautes études de l’armement et collabore aux formations du ministère des Affaires étrangères et européennes, pour se rapprocher de l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice. Au sein de l’IHEDN, il est formé chaque année plus de 2 000 stagiaires, dont près de 500 auditeurs cités au JO. Naissent donc les Associations d’auditeurs de l’IHEDN région Nord, voulues par le gouvernement, et qui ont une vie, une structure et des calendriers totalement autonomes. Le 23 février 1967 est créée l’Association régionale des auditeurs des IHEDN-RN à Lille, présidée aujourd’hui par Bernard Coget. Ses 260 membres bénévoles s’emploient à diffuser une culture de défense et de sécu