Deux pépites de l'Oise intègrent le programme Femmes Entrepreneuses d'Orange
À l'occasion de la Journée internationale des droits de la Femme, Orange a donné le coup d'envoi de la cinquième saison de son dispositif d’accompagnement Femmes Entrepreneuses dans les Hauts-de-France. Cette année, six start-up rejoignent l'aventure. Zoom sur les deux pépites de l'Oise.
Dans le cadre du programme Orange Digital Center, Orange lance la saison 5 de Femmes Entrepreneuses, un dispositif d’accompagnement de dix mois dont l'objectif est de soutenir l’entrepreneuriat féminin. Aujourd'hui, les femmes ne représentent que 9% des entrepreneurs dans le domaine du numérique en France et 8% des levées de fonds nationales. « Orange a la volonté de guider et aider les femmes vers l'entrepreneuriat. On met tout en place pour leur ouvrir le maximum de portes et leur proposer des profils experts pour accélérer leur projet », précise Thomas Longuemart, directeur de l'innovation territoriale. Le programme comporte à la fois un coaching personnalisé par des mentors, une mise en réseau, du coworking, des ateliers collectifs mais aussi un soutien sur le long terme. Car les bénéficiaires du dispositif peuvent prolonger leur expérience au sein du Cercle des Femmes Entrepreneuses par Orange.
Ainsi, jusqu'à
novembre, Orange accompagne 100 créatrices d’entreprises dans
toutes les régions de France. Au total, 500 projets ont été
accompagnés dans l'Hexagone depuis cinq ans. «Les
2 premières saisons étaient difficiles pour attirer des start-up
mais le programme est désormais bien connu depuis la saison 4 et on
sent réellement qu'on monte en gamme sur les projets accompagnés,
se réjouit
Pierre Couture, délégué régional Orange Hauts-de-France. Ce
sont des start-up de plus en plus tech et avancées mais surtout des
entreprises beaucoup plus résilientes que lors des premières
saisons. ».
Pour cette nouvelle édition, plus d'une trentaine de dossiers ont
été reçus dans les Hauts-de-France pour 6 start-up sélectionnées,
dont deux dans l'Oise.
Les Alcyonides Swimwear
Orlane Crauet a créé Les
Alcyonides Swimwear à Compiègne en septembre 2022, une
marque française de maillots de bain éco-responsables fabriqués à
partir de filets de pêche récupérés en mer puis recyclés. Objectif
? Lutter contre la plastification des océans : « Aujourd'hui,
les filets de pêche représentent 50% de la pollution plastique
dans nos mers avec 640 000 tonnes de filets jetés chaque année », explique la dirigeante.
Sur un marché du maillot de bain estimé à
4 milliards d'€ et en croissance de 5% par an, Orlane Crauet
compte bien se faire une place. « La mode éthique se développe très
vite. La croissance est drivée par les fibres recyclées et
l'écoconception ». Si un vêtement parcourt en moyenne 40 000
km, ce maillot de bain fera lui 400 km entre le site de confection
en Italie et Chambéry, site de réception des commandes. Orlane
Crauet qui dessine tous ses modèles depuis Compiègne,
commercialise ses maillots de bain principalement sur internet
mais également chez des revendeurs. À 34 ans, la fondatrice avance
avec toujours cette même volonté « réconcilier l'éthique et l'esthétique ».
Le Jardin de Beyla
Sophie Encev est apicultrice et
créatrice de cosmétiques 100% naturels issus des matières
premières des abeilles, à Noyon. Chimiste de métier, cette jeune dirigeante
de 38 ans est seule aux commandes de sa société fondée début 2021
mais avec... plus de deux millions d'abeilles. Avec 16 ruches le Jardin de Beyla s'adresse
à une cible BtoB (pharmacies, magasins bio, petits
redistributeurs) à qui elle vend des produits à base de miel, de
propolys, de pollen ou encore de cire.
Dans son catalogue, on retrouve à la fois des huiles de massage, des masques visage, des shampooing solides, des crèmes et déodorants. Fort de son succès, le Jardin de Beyla s'apprête à réaliser une première levée de fonds pour recruter une collaboratrice. Dans le cadre du développement de son entreprise, Sophie Encev s'appuie sur Orange pour accélérer sa digitalisation, son référencement et sa stratégie commerciale.