Des Rencontres affaires pour un business de proximité

La 18e édition des Rencontres affaires de l’Artois se déroule à Lens, mardi 11 décembre, dans les salons du stade Bollaert. Comme chaque année, 200 dirigeants et cadres d’entreprise sont attendus à cette manifestation placée sous le signe du business et de la convivialité.

La 18ème édition des rencontres affaires de l'Artois se déroule à Lens le 11 décembre
La 18ème édition des rencontres affaires de l'Artois se déroule à Lens le 11 décembre
D.R.

A chaque rendez-vous, les chefs d'entreprise et dirigeants ont une vingtaine de minutes pour convaincre leur interlocuteur.

Il existe de nombreuses initiatives privées, telles que les clubs BNI, e6 ou encore celles initiées par la chambre consulaire de l’Artois, pour permettre aux entreprises de se regrouper et mieux se connaitre. Parfois ces clubs permettent de développer des échanges entre adhérents, mais à une toute petite échelle.
Ces initiatives ne permettent pas, contrairement aux Rencontres affaires, dont «le leitmotiv est de développer les courants d’affaires de proximité» souligne Thierry Lowys (en charge du développement des clubs d’entreprises), d’avoir une vision globale à l’échelle de l’Artois. En effet, pourquoi chercher des fournisseurs en dehors de l’arrondissement alors qu’il existe des compétences identiques à proximité.
Ce qui fait la force de la manifestation, c’est qu’elle permet à des chefs d’entreprise de gagner du temps. «En un après-midi, ils peuvent faire le même volume d’affaires qu’en une semaine», indique Laurence Havez, en charge de l’organisation des Rencontres affaires.
Elles proposent, sous la forme de rendez-vous du type speed-dating d’une vingtaine de minutes, aux entreprises de nouer un premier contact. Libre ensuite à l’une et l’autre de donner suite. Les chefs d’entreprise peuvent également échanger des cartes de visite dans l’espace rencontre et lors de rendez-vous minute auxquels, ils peuvent participer en cas de coupure dans leur planning.

 

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La 18e édition des Rencontres affaires de l'Artois se déroulera à Lens le 11 décembre.

Gagnant-gagnant. «Les sociétés qui participent aux Rencontres affaires sont très généralement des PME entre 5 et 50 salariés, quel que soit leur domaine d’activité, dans la mesure où elles œuvrent dans le domaine des services et de l’industrie.» Reste que pour que la manifestation fonctionne, il est nécessaire que les entreprises participantes jouent le jeu.
Les inscriptions étant clôturées, les entreprises ont d’ores et déjà reçu la liste des participants. Elles devaient formuler entre six et huit vœux de rendez-vous. «Nous essayons toujours de respecter un minimum de 50% des souhaits.» L’ensemble est planifié par un logiciel développé par la société artésienne Dovax.
Les entreprises reçoivent ensuite la liste des rendez-vous qui leur sont attribués le 4 décembre, ce qui laisse une bonne semaine pour s’y préparer. «Pour que tout se passe au mieux, nous avons besoin que les entreprises ne viennent pas uniquement pour rencontrer des donneurs d’ordre.»
Les dirigeants doivent donc accepter de recevoir les personnes qui ont sollicité une rencontre dans le cadre d’une relation gagnant-gagnant. Elles peuvent, en effet, rencontrer un partenaire ou un sous-traitant potentiel .

En réflexion. Lorsqu’elles ont été imaginées, ces rencontres business répondaient parfaitement aux problématiques des entreprises. Mais, avec le temps, la manifestation a eu tendance à présenter un déséquilibre. Ainsi, la prochaine édition accueillera plus de 75% de prestataires de services. «Le temps est venu pour nous de penser à une autre formule, à proposer quelque chose de différent», précisent les organisateurs.
Se pose alors la question d’organiser des rencontres plus industrielles et donc plus larges, au-delà de l’Artois. «L’idée est de permettre à des entreprises industrielles de rencontrer des sous-traitants», renchérit Laurence Havez. Ainsi, une agence de communication aurait une plus-value importante à apporter dans des rencontres essentiellement industrielles. Objectif affiché par Thierry Lowys et sa collaboratrice : permettre une montée en qualité, même si cela se fait au détriment du nombre de participants.