Des postes à pourvoir et des formations aux «24 heures pour l’emploi»

Une quarantaine d’employeurs et de formateurs attendent 3 000 visiteurs à la 7e édition de ce salon de recrutement.

 Segula Engineering and Consulting envisage de recruter cette année une trentaine de personnes pour ses trois sites en région. Le groupe d’ingénierie et de conseil en innovation porterait ainsi de 110 à 140 ses effectifs en Nord-Pas-de-Calais. Des besoins en ressources humaines à l’origine desquelles un afflux de commandes, provenant en particulier du secteur de l’automobile. «Nous cherchons à recruter des dessinateurs projeteurs, des ingénieurs études et calcul ainsi que des chefs de projet», indique Amandine Delattre, responsable de l’agence valenciennoise de Segula Engineering and Consulting.

Elles seront en tout une quarantaine, entreprises et structures de formation, sur les stands à la 7e édition des «24 heures pour l’emploi» au stade du Hainaut, ce 3 avril. Environ 3 000 visiteurs, demandeurs d’emploi, salariés en quête de mobilité professionnelle sont attendus. Le nombre de postes potentiellement disponibles pourrait avoisiner 1 000. L’an dernier, avec une petite dizaine d’exposants en moins, la PME lilloise L4M, organisatrice du forum et qui célèbre ses dix ans cette année, évoquait «pas moins de 1 000 offres disponibles».

Les embauches pourraient intervenir assez vite à l’issue du salon, certains employeurs indiquant vouloir pourvoir des postes en urgence sur le Valenciennois. Ce sera une bouffée d’air pour un bassin d’emploi où le chômage touche plus de 15% de la population active, l’un des plus frappés en région. Parmi ces recruteurs, Derichebourg intérim  et recrutement. La filiale du groupe, Derichebourg multiservices, propose des postes dans la logistique, la relation client, l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire. Derichebourg intérim et recrutement recherche pour ses clients des téléconseillers, caristes, techniciens de maintenance, agents de conditionnement, opérateurs de qualité, etc.

Des offres d’emploi mais aussi des offres de formation dans divers domaines. Comme déjà l’an dernier, le BTP CFA à Marly, qui propose des formations allant du CAP au BTS dans la construction, espère trouver «pas mal de candidats» pour la rentrée prochaine. «Quelquefois on a du mal à trouver les jeunes et quelquefois on a du mal à trouver des entreprises pour des contrats d’apprentissage, indique Isabelle Leroy, directrice de ce centre de formation qui compte quelque 600 jeunes. En ce moment, on a un peu plus de mal à recruter des entreprises.»  Annette Verheecke, de Formasup, centre de formation d’apprentis de l’enseignement supérieur, conseille aux futurs visiteurs du salon «d’être ouverts».