Biotech
Des inquiétudes sur la future usine de Carbios à Longlaville
Report de la construction de l’usine Carbios à Longlaville ! L’annonce de réorganisation de cette biotech du Puy-de-Dôme pionnière dans le recyclage biologique des plastiques et des textiles avec l’annonce de la suppression de près de 40 % de ses effectifs laisse planer plusieurs inquiétudes. Dans un communiqué, l’entreprise réaffirme son objectif de construire cette usine après sécurisation des financements complémentaires.
Inquiétudes à Longlaville ! La biotech du Puy-de-Dôme Carbios, spécialisée dans le développement et l’industrialisation de technologies biologiques visant à réinventer le cycle de vie du plastique et des textiles, vient d’annoncer un projet de réorganisation qui pourrait se traduire par la suppression de 40 % de ses effectifs notamment dans sa filiale Carbios 54.
Le report de la construction de sa première usine en Meurthe-et-Moselle a été annoncé.
«Cette réorganisation devrait contribuer à nous permettre de poursuivre l’exécution de notre stratégie technologique, industrielle et commerciale ainsi que la gestion prudente de notre solide trésorerie (107 M€ au 31 décembre 2024) en réduisant le cash burn du groupe. Nous restons mobilisés pour atteindre nos objectifs de signature de nos premiers contrats commerciaux au cours du premier semestre 2025 et la concrétisation des financements pour la poursuite de la construction de notre première usine de recyclage PET de Longlaville», assurait le groupe Carbios dans un communiqué fin janvier.
De quoi laisser planer plusieurs inquiétudes dans l’écosystème régional.
«Ce projet industriel à Longlaville est crucial pour l’avenir économique et environnemental de notre territoire. L’État, les collectivités locales et la Région Grand Est se sont mobilisés sans relâche pour garantir son lancement dans les délais. Un éventuel report mettrait en péril ces efforts collectifs et risquerait d’ajourner la participation financière de la Région», assure, dans un communiqué Véronique Guillotin, sénatrice de Meurthe-et-Moselle et conseillère régionale Grand Est.
Elle
a sollicité le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci «afin
qu’une réunion d’urgence soit organisée pour donner à ce
projet toutes les chances d’aboutir dans les meilleurs délais.»