Des formations de bac + 2 à bac + 5 à l’ULCO

La filière agroalimentaire couvre un champ de métiers pour lesquels différents niveaux d’études et formations sont nécessaires. L’université du Littoral Côte d’Opale propose plusieurs cursus, principalement localisés sur son site de Boulogne-sur-Mer.

Thierry Grard est responsable du master qualité des procédés agroalimentaires et halieutiques dont les cours sont dispensés au sein du quartier Capécure, en plein cœur de la zone industrielle de Boulogne. La particularité de ce master est de s’appuyer sur une licence science de la vie qui propose une spécialisation agroalimentaire et halieutique en troisième année. «Puis, la dernière année du master QPAH, les étudiants ont le choix entre trois parcours, détaille Thierry Grard : 1) la formation continue via un contrat de professionnalisation, 2) le double diplôme, c’est-à-dire en suivant également les cours de management et administration des entreprises – une spécialisation pour ceux qui se destinent à être manager dans une entreprise agroalimentaire −, 3) la formation initiale du master QPAH qui prévoit, dans le cadre de l’action UNIV’INNOV’, de faire travailler les étudiants sur un projet de R&D en direct avec les entreprises.» Le placement au sortir de ce cursus porte principalement sur trois métiers : responsable qualité, responsable production (en commençant par être assistant du responsable production) et enfin cadre dans les services de R&D.

 D.R.

Formation classique ou en continue. L’ULCO propose également d’autres cursus pour travailler dans les métiers de l’agroalimentaire. A l’instar du DUT génie biologique option industrie agroalimentaire et biologique, créé il y a 40 ans pour former des techniciens supérieurs. A finalité professionnalisante, ce DUT permet d’accéder à des postes en production, dans des cabinets de R&D ou dans le domaine de la qualité, que ce soit pour mettre au point des protocoles, suivre une production, etc. Malgré cette possibilité d’insertion directe au terme des deux ans d’études, «aujourd’hui, plus de 60% des étudiants de la filière poursuivent une formation supérieure soit en intégrant des écoles d’ingénieurs, soit par la voie classique de la licence», précise Jean-Marc Leblond, chef du département génie biologique de l’IUT Calais-Boulogne. Ces élèves peuvent par exemple décider de poursuivre leur formation avec la licence professionnelle environnement et sécurité en alimentaire qui forme aux métiers liés aux risques, à l’hygiène et à la sécurité dans les entreprises. D’autres auront choisi dès le départ le DUST valorisation des produits de la mer dont les débouchés sont essentiellement en aquariologie. Enfin, il existe aussi une licence professionnelle montée en partenariat avec la Maison familiale et rurale Rollancourt, qui propose une formation de conseil en élevage et contrôle laitier. Une deuxième licence pro, dédiée cette fois à la valorisation culinaire, est en cours de montage en partenariat avec le lycée hôtelier du Touquet et devrait ouvrir à la rentrée 2014/2015 sous réserve d’habilitation.