Des femmes, des hommes et des entreprises

Conçu par Best Place to Work, le trophée des entreprises «où il fait bon travailler» s’approche de son 20e anniversaire. En effet,  dans une année forcément atypique, les promoteurs de ce prix ont maintenu les 18es trophées «Best Work Place». Visite chez Aventim, promoteur immobilier à Marquette-lez-Lille, où s'est deroulée la remise des prix.

Patrick Dumoulin, président de Great Place to Work remettant un prix à Hugues Joubert Président fondateur d’Aventim. (© Aletheia Press / M.R.)
Patrick Dumoulin, président de Great Place to Work remettant un prix à Hugues Joubert Président fondateur d’Aventim. (© Aletheia Press / M.R.)

Chez Aventim, candidate et lauréate pour sa première participation, la terrasse a accueilli l’événement, surplombant le parc de l’Innovation, à la porte des autoroutes nord. Hugues Joubert, son fondateur, raconte : «Aventim a 10 ans et se posait la question : où en est-on de nos gestions des équipes ? On fait déjà du management participatif, de l’intéressement aux bénéfices proportionnés au niveau du salaire… Quand on a déménagé ici, on a tous travaillé sur le type de lieu dans lequel nous voulions travailler.» Après avoir associé deux cadres de l’équipe (Christophe Janet et Axel Motte), créé une marque (Woodtime), la société a ressenti le besoin de s’évaluer et a donc participé aux trophées. Pour arriver 1re dans la catégorie des moins de 50 salariés. «Quand on est bien entre collaborateurs, ça rejaillit partout : les produits, les clients. On a mis l’accent sur notre raison d’être : le bien-vivre durable.»

Promotion immobilière et numérique

L’entreprise Great Place to Work est devenue une actrice nationale de référence sur la qualité de vie au travail. Son président, Patrick Dumoulin, a remis les prix, entre autres à la société SSID, spécialisée dans le test de logiciels à Villeneuve-d’Ascq. Classée 5e, la structure (31 salariés) étend ses activités à Lyon et était déjà certifiée Best Work Place. Confiantes, les cadres présentes, Caroline Berezowski et Pauline Parent, notaient une conjonction de bons signes entre leur prix et la reprise de l’activité, notamment dans le retail : «Le début de la crise a pu faire peur, mais aujourd’hui on est en recrutement. Notre problème va peut-être être de trouver la ressource humaine», expliquaient-elles. Patrick Dumoulin renchérissait : «La reprise, ce sont des signes, comme de sortir le numéro spécial du Figaro sur les Trophées.» La croissance de Great Place to Work est restée toute l’année à deux chiffres, sauf de mai à juin. «Nous sommes dans un milieu de créateurs. Et ce qui nous guide, c’est la confiance», a conclu le dirigeant.