Des comptes 2018 et un budget 2019 dynamiques

Lors de la dernière réunion du conseil de la Communauté urbaine d’Arras (CUA) présidée par Pascal Lachambre, les élus ont voté les comptes administratifs 2018 et le budget primitif 2019. Nous avons retenu quelques chiffres…

Pascal Lachambre, président de la communauté urbaine d'Arras.
Pascal Lachambre, président de la communauté urbaine d'Arras.

Les résultats comptables d’exécution du budget de l’exercice, en regard des prévisions ou autorisations, sont actés dans les comptes administratifs. Et 2018 serait une année de tous les records. Les dépenses d’équipement se situent à 46 millions d’euros, 70% de ce qui était inscrit au budget (ce qui sous-entend sa bonne exécution), auxquelles s’ajoutent des reports pour un peu plus de 14 millions d’euros. Comme l’exprime Jean-Marc Parmentier, vice-président aux finances, «ce résultat traduit le dynamisme de l’ensemble du territoire, urbain et rural, et des compétences». Les dépenses se déclinent en différents postes structurants pour le territoire du Grand Arras : voiries, schéma vélo, transports/bus au gaz, mise aux normes et nouveau bâtiment, assainissement et eau, logement-habitat, fonds de concours versés, développement économique, investissements emprises militaires, etc. Côté emprunts, on note 2,2 millions d’euros supplémentaires pour 46 millions investis, et un désendettement sur la période 2013-2018 de 17 millions tous budgets confondus. La capacité de désendettement se situe à 3,3 années (standard de l’État = 12 années) sur le budget principal.

Le budget primitif 2019

Les dépenses d’équipement se positionnent à près de 66 millions d’euros (51,2 M€ équipement et 14,7 M€ de reports) répartis sur différents postes majeurs : voiries et déplacements doux, transports/bus au gaz et rampe alimentation de gaz, eau et assainissement/bassin d’orage, logement-habitat, développement économique/acquisitions foncières extension ZI Est et Actiparc 250 ha à 2030, etc. Les dépenses de fonctionnement du budget principal se situent à 65,6 millions d’euros, en légère baisse par rapport à 2018 (-0,3%). Les emprunts prévisionnels atteignent 17 millions répartis dans le budget principal, les transports et assainissement. Les taux d’imposition des ménages et des entreprises (hors un ajustement du taux de versement transport de + 0,05 pour atteindre 1% pour les entreprises et les administrations de plus de 10 salariés/agents) et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères demeurent inchangés depuis 2013.