Decayeux s’ouvre à la visite

Dans le cadre de la semaine écoleentreprise, une visite de l’entreprise Decayeux de Feuquières-en-Vimeu était organisée. L’occasion pour notamment Bernard Beignier, le recteur d’académie, Jean-Claude Oleksy, président du Medef Somme, les professeurs et des élèves de découvrir l’antre du leader européen de la boite aux lettres.

L'entreprise Decayeux ouvre ses portes à des collégiens et des lycées dans le cadre de la semaine école-entreprise.
L'entreprise Decayeux ouvre ses portes à des collégiens et des lycées dans le cadre de la semaine école-entreprise.

 

L'entreprise Decayeux ouvre ses portes à des collégiens et des lycées dans le cadre de la semaine école-entreprise.

L'entreprise Decayeux ouvre ses portes à des collégiens et des lycées dans le cadre de la semaine école-entreprise.

Il est important de rapprocher le monde de l’école et de l’entreprise, estime Bernard Beignier, recteur de l’académie d’Amiens. Il faut faire découvrir le monde de l’entreprise à l’éducation nationale. Lors de cette visite, on se rend compte que les salariés doivent avoir une qualification et qu’ils doivent continuer de se former tout au long de leur carrière. La réindustralisation de la France passe par une nouvelle inventivité. Ce que l’on remarque chez Decayeux, c’est son aptitude à coller au marché, à la commande. C’est une entreprise française, qui fait travailler la France ! »

Une offre diversifiée
Cette année, le groupe DAD Decayeux fête ses 140 ans. C’est le premier fabricant européen de boîtes aux lettres avec 1,6 millions de cases produites par an. 100 % des boîtes aux lettres sont fabriquées en France. Le groupe enregistre 72 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 30 % à l’export. Il compte 700 salariés en Europe dont 400 en France répartis sur sept sites de production et administratifs. Les usines sont certifiées ISO 9001. Le groupe fait preuve d’un engagement écocitoyen : 100 % de l’électricité utilisée est issue d’énergies renouvelables. Au fil des décennies, le groupe a su diversifier ses fabrications : coffres-forts, boîtes aux lettres, aménagement de halls, portes blindées palières et pavillonnaires, serrurerie, quincaillerie décorative…

L’industrie démystifiée
Des élèves du collège Gaston-Vasseur de Feuquières-en-Vimeu et du lycée du Vimeu de Friville-Escarbotin ont participé à cette visite afin de présenter leurs projets de mini-entreprises. Ils représenteront la France au salon international de la mini-entreprise les 13, 14 et 15 mars à Riga en Lettonie. Les mini-entreprises développent le sens de la créativité, le goût du projet et l’esprit d’initiative. Nicolas Decayeux préside à la destinée du groupe avec ses deux frères Stéphane et Antoine. Pour lui, il est essentiel de démystifier l’industrie : « Beaucoup pensent encore que l’industrie ce sont les gens pas intelligents qui y travaillent, que c’est Zola, c’est faux, explique t-il. Nous organisons une dizaine de visites par an à destination des scolaires. Ils sont étonnés de voir que pour fabriquer une boîte aux lettres, il faut savoir piloter des robots et des machines compliquées, leur vision change… Nous n’avons pas de problèmes pour recruter en ce moment, nous avons huit contrats de professionnalisation et une dizaine d’apprentis. »