Partenaire officiel des Jeux olympiques 2024
Decathlon : «Nous avons envie de dire un peu plus qui nous sommes»
L'enseigne nordiste a été sélectionnée par le comité olympique pour concevoir la tenue des 45 000 volontaires des JO 2024. Une panoplie dévoilée le 22 mars dernier à l'atelier inclusif Résilience, implanté à Roubaix et prestataire de Decathlon pour une partie de la production des pièces.
Un chapeau, quatre t-shirts, un coupe-vent, deux pantalons (modulables en shorts), quatre paires de chaussettes, une paire de chaussures, une banane, un sac : c'est la tenue signée Decathlon que va recevoir chacun des 45 000 volontaires des Jeux Olympiques de Paris, ces bénévoles qui œuvrent dans les coulisses des Jeux, pour l'accueil des sportifs notamment.
Un véritable «défi» pour Virginie Sainte-Rose, directrice du partenariat Paris 2024 au sein de l'enseigne nordiste. Cette dernière, partenaire officielle des Jeux, a en effet été sélectionnée pour produire ces pièces qui - stock inclus -, sont au nombre d'un million. Et répondent à un cahier des charges ambitieux, non seulement par leur nombre et parce qu'elles ont été designées dans un souci de technicité optimale, mais aussi car elles sont 100% éco-conçues et fabriquées en France pour plus de la moitié (sur quatre sites : Roubaix, Marseille, Troyes et Orléans).
«C'est une grande fierté et un alignement avec les valeurs du comité olympique. Il y a une vraie attention chez eux d'envisager les Jeux dans une démarche éco-responsable. On s'est reconnus nous, Decathlon, dans ces valeurs-là. C'est pour cela aussi que l'on a travaillé pour cette panoplie dans une production locale au maximum de ce que l'on pouvait faire», explique-t-elle.
Atelier Résilience
La panoplie a été dévoilée vendredi 22 mars à l'atelier inclusif Résilience (30 salariés), implanté dans le quartier de l'épeule à Roubaix et prestataire de Decathlon pour une partie de la production des t-shirts (36 000 sur 125 000, le reste étant fabriqué au Vietnam). Le lieu est symbolique, pour Virginie Sainte-Rose. «Le partenariat est né en partie ici, car c'est Résilience qui nous a avertis que le comité olympique était en recherche d'équipementiers en France pour ses volontaires. Nous avions déjà été en approche et discussions sur le sujet, mais il est vrai que tout à coup cela a pris sens de faire partie de ce projet, qui est assez incroyable», sourit-elle.
Ce partenariat est aussi l'occasion pour Decathlon de consolider un crédo pour la démocratisation du sport. «Les volontaires, ce sont des personnes sans qui les Jeux ne pourraient pas exister mais aussi le sport en général, car ils sont très présents sur le sport amateur. Nous sommes, nous aussi, promoteurs de l'accessibilité du sport, du fait que tout le monde puisse le découvrir, en profiter, en connaître ses bienfaits. C'est donc devenu naturel d'être partenaires officiels», plaide Virginie Sainte-Rose.
«On est dans un tournant stratégique»
«On est dans un tournant stratégique : il y a ce partenariat, mais aussi cette nouvelle identité avec notre nouveau logo. Les choses bougent. Nous avons envie de dire un peu plus qui nous sommes, c'est-à-dire un concepteur-retailer unique en son genre. Il n'y a pas d'équivalent en termes de structure», continue la directrice du partenariat Paris 2024.
Via cette association avec les Jeux Olympiques, l'entreprise souhaite également renforcer son image de marque internationale. «Decathlon c'est aussi une entreprise 'globale'. Nous sommes implantés dans 70 pays, avec plus de 100 000 collaborateurs. Peu de personnes savent que l'on est aussi présents à l'étranger. Donc finalement, s'associer à un aussi grand événement mondial, cela fait aussi sens pour dire qui on est, c'est-à-dire une marque globale sportive», conclut-elle.
La panoplie des 45 000 volontaires en quelques chiffres
- Un kit de 15 pièces par volontaire (un chapeau, quatre t-shirts, un coupe-vent, deux pantalons modulables en shorts, quatre paires de chaussettes, une paire de chaussures, une banane et un sac)
- Un million de pièces confectionnées
- Dont 125 000 t-shirts (36 000 produits à l'atelier Résilience)
- 53% de production française
- Quatre sites de production (Roubaix, Marseille, Troyes et Orléans)
- 100% de matières éco-conçues